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 [2613] You, Baby and Me.

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Charlie E. Harper

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Charlie E. Harper
YOU MAY STAY REVERENT !


potins : 1817
âge : 36 ans
statut civil : Mariée depuis le 6 Aout 2016 !
quartier : Kingston Grove
profession : Lieutenant de Police (Crim')
pseudonyme : Porcupine.
célébrité : Stana Katic
double compte : Non
copyright : stanakaticland. stanakaticbrasil. castlelounge. stana-katicfans. stana-for-always. drstanakatic. for-lovers-only. alwayswiththecoffee. katicisms. castlelover47. stanacatik. motley control. Phantasmagoria. RIDDLE. stanakaticdaily. eileen-kath-madley. Hotmess

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MessageSujet: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyMar 12 Mai - 21:30


Charlie & Charlie
La journée avait commencée de façon plutôt détendue pour changer. Cela faisait plusieurs semaines maintenant que McPreston avait repris le boulot comme sa suspension était terminée, et mieux valait voir le soir un McPreston qui travaille qu'un qui serait resté une journée à se morfondre et à ne rien faire. Enfin, rien serait un grand mot car je le savais occupé avec diverses choses puis avec ce qui était arrivé récemment au petit Benjamin, Charlie se montrait présent.
Mais quand il ne bossait pas avec sa tenue de SWAT sur des affaires sérieuses, le temps pouvait parfois lui paraitre long. Il m'était arrivé à plusieurs reprises de ramener un plat cuisiné de chez un traiteur et mon cher compagnon avait déjà eu l'occasion de manger quelque chose venant de ce même endroit.

Ce soir, c'était mardi. Qui dit mardi dit qu'il y avait un petit marché de produits frais le matin et j'avais été cherché quelques petites choses avant d'aller au boulot. Histoire qu'on se retrouve posés tous les deux, rien que lui et moi. Aucune obligation professionnelle, aucune invitation. Nous avions la soirée et nuit de libre.
J'avais besoin de ça, besoin d'être un peu avec lui. Ces derniers jours, j'avais passé un peu de temps avec Manu ou mon meilleur ami Ellis. Eux étaient au courant de choses dont mon Charlie n'avait pas encore la moindre idée. Je ne savais pas comment le lui avouer, le lui dire. Même moi j'avais peur de savoir de quoi il en retournait mais le temps défilait et il fallait que je sache cela.

Le matin même, j'avais quitté lit de l'agent qui lui était déjà sous la douche. Nous avions rapidement discuté du programme la veille pour le lendemain. Il devait aller chercher un film aussi et on se le serait regardé tous les deux blottis sur le canapé si le temps était un peu couvert et si c'était grand soleil, ça aurait été une petite balade pour s'aérer un peu l'esprit avant de rentrer et cuisiner à deux comme nous aimions faire cela.

Je laissais ainsi un post-it sur la table avec un petit mot doux et j'avais même laissé un petit spray du parfum que je portais (vanille anis/épices). Au bout, cas un peu délicat mais qui avait pu se résoudre sans trop de tracas me laissant donc disponible à 18h30. Je pouvais donc rentrer chez moi sauf qu'au moment d'enfiler ma veste, on m'interpella. Une collègue, Regina qui avait eu un début d'année 2015 très difficile entre son ex mari violent, son divorce actuel, son futur ex-mari avec qui c'est la guerre pour obtenir une pension alimentaire... elle avait qui plus ait eu un soucis de santé nécessitant une intervention chirurgicale orthopédique. A présent ça allait mieux mais elle avait un bébé de même pas un an à s'occuper et visiblement elle allait pour me demander un service. ça ne coupa pas. Je connaissais bien cette expression sur son visage, désolée de me solliciter mais je pense que si elle le faisait, c'est qu'elle avait écoulé toutes ses autres options. Elle était une personne toujours fiable et investie à 300% dans le travail. Elle m'avait aidé dans les affaires en collaborant avec mes deux acolytes. Sans broncher. Je pense que je pouvais lui rendre un petit service, chose que j'acceptais avant même qu'elle me dise de quoi il s'agisse.

Et là ce fut le moment où j'aurais pu ou du réagir mais je n'ai rien fait, elle se décale de quelques pas et je vois derrière elle une poussette avec un bébé endormi bien au chaud sous une petite couverture. Rapidement Regina m'explique la situation dans laquelle elle se trouve en raison du divorce et d'une réunion de dernière minute qu'elle devait avoir avec son avocat, de la complexité de l'affaire et durée indéterminée surtout de ce rendez vous. Pas une personne de son entourage n'était disponible ce soir d'autant qu'elle avait appris la nouvelle relativement tard. Elle savait que j'aimais les enfants, m'avait déjà montré des photos de sa petite Joanna et j'avais reçu un faire part de naissance c'était vrai. Mais aucun autre collègue du poste ne pouvait non plus sur ceux qui étaient encore présents à cette heure-ci. J'allais devoir la garder une bonne partie de la soirée jusqu'à tard. Normalement pas la nuit mais je serais avertie par un appel de la part de Regina sur l'évolution du rendez-vous. S'occuper d'un bébé quelques heures ne devait pas être si sorcier. Tout était prêt dans un petit sac accroché à la poussette. Une enlaçade plus tard en guise de remerciement et après quelques explications je me retrouvais plantée devant mon bureau la poussette et le bébé devant moi. Plus personne autour.

J'en connaissais un qui allait être surpris une fois de retour à l'appartement ce soir et puis... notre soirée rien que tous les deux tombait d'ores et déjà à l'eau. Je pris donc toutes les affaires, Regina m'avait laissée sa voiture avec le siège bébé et je rentrais ainsi chez moi... enfin, chez McPreston comme c'était chez lui que devait se passer la soirée. J'avais les clefs après tout et réciproquement.

"Honey ? I'm Home !" demandais-je en ouvrant la porte sans élever la voix pour ne pas réveiller la petite Joe.
¨Personne. Il devait encore être au boulot ou parti faire une course. J'installais donc les affaires du bébé sans que ça encombre le passage, posais le sac sur le canapé puis sortait l'enfant du Landeau pour le laisser dormir dans partie détachable tant que l'enfant se reposait mais ça n'était que de courte durée puisque bébé Joe s'est mis à se réveiller doucement et pleurer. Régina m'avait expliquée pour le biberon chose que je m'empressais d'aller préparer avant de prendre le bébé dans mes bras pour le bercer le temps que le micro onde réchauffe le lait. Je lui parlais d'une voix douce et rassurante mais seul l'estomac satisfait la ferait arrêter de pleurer et c'était vraiment cela.

La sonnerie du micro-onde était comme un moment de délivrance. J'allais donc prendre le biberon et m'installait sur le côté du canapé calée contre un coussin, Joanna tenue par un bras contre moi et le biberon dans l'autre main. Je la contemplais et lui souriais jusqu'à ce que la porte d'entrée s'ouvrit. L'Homme était de retour. Je me demandais bien quelle serait sa réaction car il devait s'attendre à tout sauf à la présence d'un bébé ici, ce soir.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyJeu 14 Mai - 14:21

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Je m'en voulais toujours autant d'avoir pété un câble devant Charlie. Je l'avais blessé et je ne m'étais jamais excusé en pensant que c'était mieux pour tout le monde que je n'en reparle plus. Une excuse bidon, j'avais juste trop peur de là où la conversation nous mènerait. Heureusement qu'avec le boulot je n'avais plus le temps de cogiter sur tout ça. Si elle avait besoin de temps, j'allais devoir lui en laisser. Puis au final remplacer toutes ces envies par d'autres pensées n'était pas si compliqué que ça. Le travail me prenait beaucoup de mon temps, Benji aussi, il y avait le sport et le surf... L'idéal était lorsque je n'avais pas une seule seconde à moi. C'était le cas la plupart du temps.
Aujourd'hui, je m'étais levé à la seconde ou mon réveil s'était mis en marche pour aller prendre une douche, laissant ma brunette émerger à son rythme. J'étais plus long qu'elle à me préparer en général - c'était une vraie speedy gonzales... ou j'étais un escargot sous morphine -, bref, lorsque arriva le moment de partir, elle était déjà bien loin. La seule trace de son passage était ce petit mot sur la table pour me dire à quelle heure elle pensait finir. Avec son parfum. Une senteur riche et fruitée que je ne me lassais pas de sentir encore et encore. 18h30. C'était l'heure où je pourrais enfin me poser avec elle. Je pris avec moi le morceau de papier, qui comme les autres, irait rejoindre la paroi de mon casier déjà pas mal recouvert de tous les petits mots doux qu'avait pu m'écrire Charlie.
Dehors à l'heure ! Victoire. Petit miracle. Je ne savais pas comment décrire ce bonheur que d'être dehors et libre de pouvoir rejoindre ma belle. La journée avait été longue, mais pas ennuyeuse. Une intervention nous avait tenu en haleine toute la matinée et quand enfin nous étions rentré à la caserne, une seconde nous avait rappelé sur le terrain. Pas de mort, pas de blessé, mais cinq personnes arrêtées. C'était des journées comme celle ci qu'il me fallait tout le temps. Des journées qui me mettaient de bonne humeur.

« A demain les gars. Picoler pas trop sans moi. »

Dis je à mes collègues en partant. Ils avaient prévu de sortir boire un petit verre, mais ce n'était pas pour moi. Je devais encore passer chercher un DVD avant de rentrer chez moi où normalement une brunette m'attendait. Le programme n'était pas particulièrement excitant, c'était plutôt la compagnie qui me poussait à conduire vite. Hâte d'avoir une soirée en tête à tête. Je pris Happiness Therapy à la vidéothèque avant de conduire les quelques kilomètres qui me séparaient encore de mon appartement en espérant échapper au ciel menaçant. Il avait fait lourd tout la journée, alors il était normal qu'un petit orage éclate en début de soirée. Peut être que ça nous mettrait "in the mood". Ou pas. Elle allait probablement être trop fatiguée pour regarder le film en entier alors je n'allais surement pas réussir à la convaincre de faire un petit câlin sous la couette après. Ce n'est pas ça qui allait pouvoir gâcher ma soirée.
En arrivant sur le parking, je remarqua que ce n'était pas sa voiture sur sa place. Bizarre. C'était peut être des nouveaux arrivants qui s'étaient trompés... En tout cas je ne voyais pas la voiture de ma Charlie, elle ne devait pas être encore arrivée. Ça allait me laisser le temps d'allumer quelques bougies et d'ouvrir une bouteille de vin - la bière me manquait tellement depuis que j'étais avec elle et que je tentais de jouer au grand -. Les premières gouttes de pluie se mirent à tomber au moment où je sortais de ma voiture, mais je réussis quand même à arriver à peu près sec à l'intérieur. Montant les marches, je me demandais ce qu'elle avait bien pu trouver au marché ce matin, ce qu'on allait pouvoir cuisiner ensemble. Mais en arrivant, je vis de la lumière sous ma porte. Charlie était là ? Elle me l'aurait dit si elle avait changé de voiture, non ?

« Babe ? »

C'était ses affaires sur le sol, avec des affaires de bébé ? Elle avait ramené une amie pour notre soirée... Pas cool. J'avais pensé à ce soir toute la journée, je ne voulais vraiment pas devoir abandonner mes projets. Mais en avançant dans l'appartement, je la trouva seule. Fin il y avait un petit être dans ses bras, mais pas d'autres adultes en vue.

« Ça ne prend pas neuf mois normalement pour pouvoir le ramener à la maison ? »

Plaisantais-je en m'approchant d'elle pour venir poser un baiser sur le haut de son crâne. Ça sentait la soirée baby sitting à plein nez... Mais ça ne me dérangeait pas - en tout cas pas autant que d'avoir une tierce personne avec nous -, au moins avec un bébé j'allais pouvoir me rendre utile. Satisfaire un manque. J'étais tout excité, mais j'essayais de ne pas trop le montrer. Je voulais être raisonnable - au moins en avoir la façade -.

« En tout cas ça a l'air de bien manger. Toi, tu veux quelque chose ? »

Ça n'avait pas l'air. Elle semblait bien avec la petite fille dans ses bras. A l'aise. Je n'aurais jamais pu l'imaginer aussi à l'aise avec un bébé dans les bras, mais c'était surement à cause de nos discutions houleuses sur le sujet. Je m'étais persuadé qu'elle ne les aimait pas, d’où le fait qu'elle n'en voulait pas avec moi. J'avais peut être tort après tout... Surement.
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Charlie E. Harper

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptySam 23 Mai - 23:28


Charlie & Charlie
Je n’aurais pas imaginé une seconde devoir faire du baby-sitting ce soir, je savais que la soirée devait être consacrée Charlie. On avait besoin de se retrouver tous les deux après les quelques périodes de tension. J’avais parlé de ça aussi bien à Manu qu’à Ellis, mes deux meilleurs amis et ils m’avaient tous deux recommandé de prendre du temps avec le SWAT et surtout de tout lui dire.

Depuis maintenant plus d’un an je portais sur mes épaules un poids. Je gardais ça pour moi et encore, rien n’était certain si ça se trouve le poids ne serait pas celui équivalent à celui d’une tonne d’enclumes mais de simples plumes sur lesquelles il suffisait de souffler pour s’alléger immédiatement. Tout cela il fallait que j’en fasse part à mon homme. Je ne voulais pas l’inquiéter et craignait toute vérité. Et ça, c’est ce qui pouvait éventuellement nous empêcher d’avancer, de faire d’autres projets. Mais notre relation durait depuis un moment maintenant et je sentais déjà qu’on était presque collés sur place, à une case et même en secouant les dés et les jetant sur le tapis, il était impossible d’avancer jusqu’à la case suivante.

Même si nous n’étions pas seuls ce soir comme prévu, il s’agissait que d’un bébé qui, normalement, ne devait pas nous empêcher de faire quoique ce soit. Nous avions juste un petit être dont nous devions prendre soin et être attentif mais la jolie Johanna allait de toute façon bientôt se retrouver en train de dormir. Si tout allait bien.

L’arrivée de Charlie me fit sourire, j’étais contente qu’il soit là et de voir sur son visage qu’il n’était pas trop fâché qu’une tierce personne se joigne à nous.
« Je croyais aussi mais avec les progrès de la science je crois que tu peux t’attendre à tout ! ». Ton de l’humour bien sûr je m’amusais de ses propos.

« Pour elle ça descend vite mais j’ai juste eu le temps de sortir la viande. Je me disais que tu allais sans doute vouloir qu’on utilise le barbecue électrique comme il fait beau, un temps propice à ce type de plat. Le Dahl de lentilles est prêt il suffit juste de réchauffer, il doit rester des cannellonis courgette-fêta d’hier non ? »

Entendant la porte du frigo s’ouvrir, je me doutais que le gars très débrouillard scannait le contenu pour savoir ce qu’il pouvait faire avec les restes ou ce qui s’y trouvait.

« Je ne suis pas sûre mais il doit même rester du caviar d’aubergine et de quoi se faire un petit apéro non ? ». J’avais eu le temps de me déplacer entre-temps tout en donnant le biberon du charmant bébé. Je me trouvais donc dans l’encadrement du coin cuisine, à regarder la jolie vue - oui d’accord j’admet, l’arrière de mon sexy compagnon est forcément agréable à regarder - sur Charlie qui était toujours en train de prendre des choses du frigo. J’avais quelques pensées mais dans l’immédiat ne pouvait assouvir aucune envie soudaine. Il fallait faire quelques pauses aussi pour que bébé respire et n’aspire pas trop d’air avec le biberon. Je regardais sa mignonne petite bouche chercher l’embout pour poursuivre son repas dès que le biberon lui était éloigné du visage.

« Alors ma puce, c’est bon hein ? » lui redonnant le reste du biberon je regardais de nouveau Charlie. « Je suis désolée c’était un peu à l’improviste. Régina n’avait pas pu faire autrement et … je me trouvais là devant elle sur le point de rentrer donc je ne pouvais vraiment pas refuser ».

Je me doutais qu’il ne m’en voulait pas trop. Mais je préférais lui expliquer le pourquoi du comment « Après il ne reste qu’à lui faire faire son rot, la changer et au dodo, on devrait avoir un peu de temps pour nous ».

Observant les faits et gestes habiles du grand brun, je repensais aussi à autre chose. A un courrier que nous avions reçu parmi quelques factures « Au fait, incroyable mais nous avons reçu quelques courriers qui changent un peu des factures et autres choses désagréables… » je ne laissais pas durer le suspens « … un courrier de l’école de Sangeya et même un personnel de sa part où elle explique que grâce à nous le médecin américain lui a permis d’être appareillée et ça se passe bien elle est dans la classe supérieure et voudrait aider après son pays et travailler soit dans la médecine pour aider les gens ou alors dans les forces de l’ordre… »

Je souriais en repensant à cette mésaventure et à la fois belle rencontre en Afrique. « Je n’aurais pas cru qu’elle nous écrirait plus d’un an plus tard. C’est vraiment une perle cet enfant ».

Vint alors une annonce qui plairait peut-être un peu moins au SWAT qui détestait avoir l’air d’un pingouin comme il le disait si bien « Ah et…. par contre nous sommes invités à un mariage… dans une semaine. Le faire-part est dans le coin là-bas » dis-je en accompagnant les paroles d’un mouvement de tête.

Bonne nouvelle aussi, bébé Joe avait terminé son biberon. Ce qui me permettait de proposer à Charlie de la prendre un petit peu. « Avec tout ça tu ne m’as pas raconté un peu ta journée, ça a été ? Oh, tu as eu le temps de trouver un DVD pour ce soir ? » je comptais tout de même bien cajoler mon compagnon. Rien de tel que de se retrouver l’un contre l’autre dans le canapé.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyLun 25 Mai - 23:18

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En rentrant aujourd'hui, je ne pensais pas retrouver Charlie avec un bébé, mais c'était une bonne surprise. Ça allait nous sortir de notre petite routine dans laquelle on commençait à s'engluer. Pas que je n'aimais pas avoir cette routine, mais l'excitation que je pouvais ressentir à nos débuts n'était plus là. On en était arrivé à un stade où on s'engueulait, parfois ça s'arrangeait vite, parfois non et notre dernière dispute en date m'avait secoué. J'avais cru la perdre et ça m'avait rongé jusqu'à ce qu'elle ne revienne vers moi. Qu'est ce que je deviendrai sans elle ? Du coup je la laissais plus faire ce qu'elle voulait, elle sortait avec ses amis et je patientais à l'appartement en espérant un appel du boulot pour ne plus avoir à cogiter. Moins de temps ensemble, moins de conflits. J'aurais surement du en profiter pour aller voir Moira, mais elle était tellement occupée avec sa petite princesse que je n'avais pas osé. Fin à m'entendre, on dirait presque que notre couple était en péril alors que pas du tout. Juste une période un peu compliqué. Je ne comptais pas laisser ma Charlie s'enfuir si facilement.

« Faisait beau Babe. Il pleut maintenant, mais on peut quand même faire le barbecue. »

La terrasse était abritée et même si le ciel orageux avait apporté de la fraicheur, il faisait encore bon. J'avais de toute façon très envie de me faire un steack et des légumes grillés. Plus tous les restes. On allait encore bien manger, mais ce n'était plus chose nouvelle depuis que Charlie m'avait fait découvrir toutes ces recettes végétariennes délicieuses. J'aurais presque pu suivre son régime alimentaire si seulement la viande - le gout - ne m'avait pas tant manqué. J'avais toutefois fait d'énormes progrès dans ma consommation de protéines animales, probablement réduit le tout de moitié pour doubler ou tripler mon apport en légumes. Plus sain, oui, mais c'était surtout pour pouvoir partager un maximum de repas avec la brunette que j'aimais.
Dos au reste de l'appartement, je fouillais le frigo pour sortir ce qui allait être notre repas. Des restes, mais aussi des légumes et la viande que je comptais faire revenir rapidement avec des herbes. J'entrepris de découper quelques tranches d'aubergines et de courgettes, ainsi qu'un poivron, j'avais du maïs déjà prêt et la viande n'attendait que de rejoindre le barbecue dehors. Les odeurs se mélangeaient et me titillaient déjà les papilles. J'étais tellement à fond dans ce que je faisais que je n'avais pas fait attention au fait que les deux filles étaient venues me rejoindre. Ce fut la voie de la brunette qui me fit sursauter - et presque perdre un doigt -.

« Ça ne me dérange pas du tout. » Je pris le bol que j'avais remplis de tomates cerises et de morceaux de concombres pour aller vers elles. « Au contraire. En plus elle a l'air d'être sage. »

Je les observais et ça aurait été mentir que de dire que cette scène ne me faisait rien. Forcément que ça me faisait quelque chose, je voulais un bébé avec cette femme alors... Alors j'avais l'impression de vivre un rêve éveillé. Mais je gardais en tête que ce n'était que pour la soirée et que ce babysitting ne changerai pas tout. Il aurait fallu être vraiment c** pour s'attendre à ce que ça pousse ma brunette à en vouloir un maintenant. Il y avait un truc qui l'empêchait d'être prête, je ne savais pas quoi, mais tant que ce problème ne serait pas réglé, on ne pourrait pas franchir cette étape. Il y avait aussi sa santé, car bien qu'elle ne m'en parle pas, je pouvais voir que quelque chose n'allait pas, elle était fatiguée, ses yeux marqués par des cernes sombres, sa peau pâle et ses cheveux plus ternes qu'auparavant.
La jeune femme ayant les mains bien prises, je lui donnais au fur et à mesure l'apéro que j'avais concocté rapidement. La scène était banale, calme et sereine. C'était agréable. Et elle choisit ce moment là pour me parler de deux courriers que l'on avait reçu. Le premier venait d'Afrique et plus précisément de l'école où l'on avait cette magnifique petite fille.

« Tu lui as changé sa vie. » Dans le bon sens. A présent qu'elle avait pu se faire équiper correctement, la petite fille pouvait vivre comme les autres. Elle avait la chance de pouvoir s'instruire et d'avoir des rêves. C'était grâce au contact qu'avait la brunette avec les médecins de l'hôpital pour enfants de Tampa que tout cela avait été possible. « On retournera la voir. Bientôt. »

Je m'essuya les mains dans un torchon avant de prendre la lettre que nous avait écrit la jeune fille. Je la lus et c'est vrai que c'était touchant. On avait fait plus qu'un voyage touristique là bas, on avait apporté notre grain de sel, à notre échelle et ça avait changé une vie. Cette lettre en était la preuve et j'allais la conserver bien en évidence sur le frigo pour me rappeler chaque jour ce que l'on avait fait. J'étais fier de nous, mais ce n'était rien à côté de ce que je pensais de Sangeya.
La claque arriva juste après avec le second courrier qui nous était arrivé. Rien qu'au visage de Charlie je savais déjà que ça n'allait pas me plaire. Ça ne manqua pas. Un mariage... Pourquoi ? Je détestais avoir à enfiler un costume pour ce genre de cérémonie, ça durait toujours vingts ans pour au final se finir par un divorce sanglant quelques années plus tard. Je ne pus m'empêcher de grimacer en soufflant. Je ne jeta même pas un coup d’œil au faire part avant de lui faire un regard suppliant.

« J'aime pas m'habiller comme un pingouin... Fait trop chaud en plus pour ça. Je vais crever avec un nœud pap' et tout en noir. »

Je n'allais pas m'en sortir même en geignant pendant des heures. On était invité et il allait falloir y aller avec le sourire. Peut être que l'on allait bien manger... Ça compenserai le reste. Ça et le fait que Charlie allait se mettre sur son trente et un. Elle allait me faire craquer et faire tourner la tête à de nombreux hommes, j'allais devoir être sur mes gardes. Personne ne devait pouvoir s'approcher d'elle de trop près.

« Hello beautiful. » Dis-je en prenant Jo après que Charlie me l'ai proposé. J'attendais ce moment depuis que j'étais rentré et que j'avais pris conscience de la présence de la petite chez moi. Maintenant je n'allais plus la lâcher. « On a eu pas mal de boulot, mais ça a été. J'aurais aimé avoir à travailler avec toi, c'est plus facile qu'avec ton collègue. Pu...rée, une vraie tête de mule ce mec. Tu l'aurais vu, il essayait de tout décider ce boulet. Heureusement que je sais gueuler plus fort que lui. »

Il y avait une part de mauvaise fois et elle le savait tout aussi bien que moi. Sur le terrain j'avais tendance à être directif et très peu à l'écoute des personnes qui ne bossaient pas avec moi au quotidien, ça créait des conflits. Je m'étais pris le chou plus d'une fois avec Charlie pour cette raison. J'aimais avoir raison - et le pouvoir -.

« Tu ne veux pas t'assoir pendant qu'on prépare le repas ? Tu as l'air vraiment fatiguée ce soir. On va s'en sortir à nous deux. »

Jo allait être ma mini commis. Certes, elle n'allait pas beaucoup m'aider, mais elle n'embêterai pas ma brunette et celle ci pourrait enfin se reposer. Ouais, fin ce n'était pas un mot qu'elle comprenait très bien - de mon point de vue -.  Je pris le plateau où j'avais tout préparé pour le barbecue - l'équilibre ce n'était pas simple - et alla sur la terrasse. La pluie tombait toujours, mais ça ne m'empêcha pas de mettre l'appareil en chauffe pendant que je montrais les gouttelettes à la petite fille. Elle n'en avait rien à faire, mais je lui parlais quand même. En faisant gaffe, je mis les aliments sur la grille pour qu'ils cuisent avant de m'installer sur une chaise à côté de ma belle. Jo se retrouva le cul posé sur mon bide et ça semblait lui aller pour le moment. En fait tout lui allait à cette petite, elle aurait pu avoir peur de moi et de ma grosse voie, mais non. Elle était calme.

« Tu as passé une bonne journée ? J'ai voulu passer ce midi pour t'apporter ton thé, mais on a été appelé et il a fini froid dans ma voiture. »

Jo s'était installé en koala contre mon torse et s'endormait rapidement. Je l'aurais bien laissé faire si seulement elle avait été propre et en pyjama, mais ce n'était pas le cas. Je la stimulais pour ne pas voir ses beaux petits yeux se fermer, c'était de plus en plus difficile et au final je capitula. La journée de ma belle allait devoir attendre, un mini monstre avait de plus gros besoin. A peine le cul posé que déjà il fallait se relever. Merdouille, c'était dur d'avoir un enfant à charge.
Après avoir demandé à Charlie où tout se trouvait, j'emmenais Jo jusque dans ma chambre pour la préparer pour la nuit. Elle ne bougeait pas, mais à l'odeur elle m'avait fait un paquet cadeau. Un gros. Un truc genre engin nucléaire toxique. Mais comment ? Elle était toute petite... Plus je retirais de vêtements, plus l'odeur était forte. Une horreur. Ça faisait des années que je n'avais pas fait ça alors forcément en retirant la couche, je réussis à lui en mettre pleins les jambes. C'était pire que la fin du monde dans les films d'apocalypse. Je ne savais plus quoi faire. Tenir les jambes ? Les mains ? Me dépêcher ou faire ça bien ? C'était la panique à bord et sans réfléchir j’appelais Charlie à la rescousse.

« C'est la cata. Elle a besoin d'un bain maintenant, non ? Je pensais m'en sortir... Elle n'a même pas bougé. » Et dans un coin de ma tête je pensais aussi à ce qu'il y avait sur le barbuc. « Tu n'as qu'à la laver et je vais finir le repas. » Marmonnais-je en espérant que se soit assez pour qu'elle me laisse m'enfuir de cette scène d'horreur.
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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyJeu 28 Mai - 1:52


Charlie & Charlie
Avoir la garde d'un bébé était inhabituel chez moi. Pas que je n'avais pas l'instinct maternel, au contraire j'étais persuadée que toute femme en avait un, certaines plus développé que d'autres. Pour certaines, le bon comportement à l'égard des bébés se faisait plus naturellement que d'autres ou plus rapidement. Mais c'était obligatoirement quelque chose d'inné. Je n'avais, dans le passé, pas particulièrement eu à m'occuper de ma nièce, Charlotte, alors qu'elle était bébé. Les babysittings se sont également faits rares et je crois que l'une des seules fois où je ressentais cet instinct plus fort que tout était au moment où j'étais enceinte de Mason. Enfin, c'était une immense joie et douleur à la fois malheureusement.

Depuis tout ce temps, je n'avais pas eu à m'occuper d'un bébé et pourtant, en répondant à une situation imprévue, ce soir je m'en occupais. Enfin, nous nous en occupions. McPreston était plutôt calme à l'annonce de cette garde soudaine et je fus agréablement surprise de le voir agir comme un 'bon père de famille'. C'était l'expression type dans le jargon juridique. Mais il jonglais aisément entre m'assister au départ pour préparer notre repas puis prendre la relève avec bébé Jo. " Elle est très calme oui, enfin, pour l'instant ! Dis toi que c'est parce qu'elle vient juste de manger, qu'elle a eu ce qu'elle voulait ". C'est vrai que ce n'était qu'une question de temps. Nous allions en faire l'expérience un peu plus tard.

Avant de donner le bébé à Charlie, je continuais de la cajoler tendrement et lui parler à voix basse. Je m'y faisais plus vite que je ne l'aurais cru, à cette petite bouille. Avoir la responsabilité d'un petit être entre nos mains n'était pas rien, et nous devions adapter la gestuelle ainsi que les déplacements. Les mains occupées, je profitais pour croquer ce que le SWAT me donnait. " Rectification, nous lui avons changé un bout de vie. Je ne suis pas seule à avoir fait les démarches, tu comptes aussi dans l’équation…. tu ne trouve pas il n'y a rien de plus gratifiant ? D’avoir pu aider cet enfant ? ". A ces propos on pouvait penser que je trouvais davantage de satisfaction à aider un enfant que les adultes dans le cadre de mes enquêtes judiciaires. C’était un autre milieu, un autre contexte, une autre approche. L’enfant avait l’avenir devant lui. Je ne regrettais pas pour autant mon orientation professionnelle bien qu’il m’était déjà arrivé dans le passé de penser à ce que j’aurais pu faire si je n’étais pas dans la police criminelle. Je crois que avec les ‘si’ on refait le monde de toute façon. Mais c’est forcément une question que tout le monde a du se poser à un moment donné de sa vie.

Finalement c’est lorsqu’on redoute le futur, qu’il se montre incertain sur ce que l’on peut vivre, c’est la fragilité de nos existences et la fluctuation imprévisible de celles-ci qu’on se pose des milliers de questions. Qu’on fait le point. Les pensées relatives au retour potentiel de ma maladie me quittèrent à la réflexion de Charlie qui appuyait mes propos. Je le savais pas à l’aise dans ce type de vêtement mais à la fois terriblement chic et séduisant dedans. Pour les yeux - les miens j’entends bien - c’était un vrai régal. Je n’avais que rarement eu l’occasion de le voir arborer ce type de tenues que j’en profitais à chaque fois. « Pour une journée tous les je ne sais combien de fois par an, ça se compte sur les doigts d’une main, je pense que tu peux faire un effort. Dis-toi que le marié est dans une bien pire situation avec le stress en plus ! ».

Puis je pourrai très facilement lui ôter quelques bouts de tissus le jour de la cérémonie. Les gens s’éclipsent toujours un peu entre les diverses étapes que ça soit la mairie, l’Eglise, le repas…
J’aimais bien les mariages. J’avais toujours apprécié cela bien que à présent je me disais que ça pouvait ne pas autant représenter un acte d’amour en comparaison avec un bébé. Je regardais la petite Jo dans les bras de mon homme. La scène qui se déroulait devant les yeux était simplement quelque chose dont je me délectais. J’écoutais d’une oreille les propos du SWAT sur sa collaboration avec un de mes collègues. « Tu sais bien qu’avec moi ça serait pire… bien qu’on finirait toujours par trouver un terrain d’entente » complétais-je en prenant une tomate cerise pour la porter à ma bouche.

Un peu étonnée qu’il me trouve fatiguée et essayant de masquer cela depuis plusieurs semaines, je niais cela mais approuvais qu’il prépare la suite du dîner. Les hommes dans la cuisine c’était rare, mais lui s’en donnait à cœur joie. Puis le ton léger qu’il avait, cet air heureux… je crois que le bébé qu’il tenait dans les bras y était pour quelque chose. Depuis le début de ma relation avec ce grand brun sexy, à chaque fois entouré de bébé ou d’enfants, il était comme sur un petit nuage. ça se voyait. Et lorsqu’il était arrivé à lui tout comme moi de faire face à des enquêtes impliquant, nous bossions comme des acharnés et prenions encore plus la tâche confiée à cœur.

« Journée correcte, a jongler entre un type qui nous en voulait de ne pas avancer assez vite dans la résolution de l’enquête, son épouse qui était obsédée par l’héritage qu’elle pouvait obtenir de la victime et le silence ou plutôt l’absence de coopération d’un autre membre de leur famille. Des fois on se dit qu’on est gâté avec ce qu’on a, nos familles. Une comme ça, je n’en voudrais pas ». Certes on ne choisit pas sa famille mais certains sont plus gâtés que d’autres.

Maintenant que nous avions tous pris un instant de repos, le diner terminait de cuir, de bonnes odeurs embaumaient la cuisine de McPreston, la fille de Régina s’endormait doucement contre le torse de Charlie, je lui demandais d’attendre un instant sans bouger le temps que je prenne la photo avec mon iPhone. Juste pour garder ce côté ‘père’ qu’il avait. J’étais attendrie par ce que je voyais. « Elle n’est vraiment pas compliquée la petite puce, tu as vu comment elle s’endort aisément ?! » . Ce n’était qu’un bébé mais elle m’épatait. Enfin… cet instant paisible ne dura pas lorsque j’entendis plusieurs minutes plus tard Charlie m’appeler depuis la chambre. Il était parti changer la petite Jo - qui avait fait un énorme cadeau et pas des plus beaux - ce qui lui plaisait que moyennement et elle avait recommencé à pleurer. Normal elle commençait de nouveau à rejoindre les bras de Morphée et nous la dérangions.

Il a fallut que je débarque le plus rapidement possible, le bébé ne s’agitait pas dans tous les sens mais poussait sur les cordes vocales et par la même occasion mettait notre ouïe a l’épreuve. Je devais parler à voix plus haute afin que l’on puisse s’entendre «  Je ne sais pas ce que t’as fait mais ça ne sent pas bon dans tous les sens du terme. Bien sûr qu’elle a besoin qu’on la lave » et je le voyais à présent fuir. Tout à l’heure c’était simple, elle était sage comme une image. là il fallait se mobiliser un peu plus mais monsieur fuyait les priorités. Enfin… nous ne pourrions pas être non plus à deux pour la laver mais qu’il compte rester aurait été mieux. « Oui c’est ça va t’occuper du repas » dis-je un peu sur un ton désobligeant.

Je pense honnêtement que c’était sous le coup de l’émotion ou de la rapidité du changement de situation je n’en sais rien. Ou peut-être que je cherchais de nouveau le conflit - qu’est-ce qui ne vas pas chez moi ?! - mais je n’avais pas été très agréable dans l’intonation choisie. « Vas-y je te dis, je m’occupe d’elle ».  Je m’en voulais quelques secondes plus tard de lui avoir sorti ça de cette façon et un coup de fatigue comme il l’avait détecté plus tôt ne pouvait pas justifier ça. Les craintes qui accaparaient mon esprit depuis quelques temps et les boules au ventre qu’elles créaient, si peut-être.
Pour l’instant, je me focalisais sur quelque chose de réel et actuel. Quelque chose de palpable. « Oh bébé joli … shhhh ça va aller je vais te débarrasser de tout ça puis tu vas être toute propre en un rien de temps… » je l’avais prise dans les bras, la seule solution étant donné que nous n’avions pas une petite baignoire de bébé, était de bloquer le passage de l’eau dans le siphon et de mettre l’eau à bonne température ni trop chaud ni trop froid. J’allais de toute façon laver le bébé que sur la partie basse du corps à partir du ventre et ses jambes. Parvenant plutôt bien à faire le tout, la tenir et la laver, je chantais une chanson ou plutôt fredonnait. Bébé semblait aimer l’eau naturellement et se calmait peu à peu. On pouvait juste entendre ses jambes faisant des éclaboussures dans le fond d’eau et moi fredonnant toujours. Je souris ravie qu’elle ne pleure plus.

Cela pris plusieurs minutes avant de finir de la laver, l’essuyer, mettre une couche propre et son petit pyjama. Mais elle se montrait très coopérative. D’ailleurs pendant que je faisais tout ça, sa petite main attrapait par moments le petit Charm éléphant sur mon bracelet offert par Charlie. « Il te plait hein ? C’est un éléphant … » et je lui parlais comme à une adulte mais avec une voix délicate et tendre; Bien sûr elle ne comprenait pas mais j’échangeais avec elle.

« Allez on va dire bonne nuit à Charlie ? Puis au dodo…. » en la reprenant contre moi, je regagnais le salon. « Livraison expresse... c’est vous qui aviez demandé un bébé qui sent bon dans son pyjama couleur framboise ? Je pense que un petit câlin avant le dodo ne serait pas de trop ». Je m’approchais du SWAT m’en voulant pour mon comportement. Il ne faisait pas subir quoiqu’il ressente à l’enfant en tout cas. « Tu veux la mettre au lit ou je m’en charge ? » heureusement que Régina nous avait laissé tout ce qu’il fallait de rechange, petit lit pliable pour bébé et autre. Même le babyphone pour pouvoir l’entendre au mieux.

Pour le coup, je préférais laisser l’homme que j’aimais s’occuper du bébé pour la phase dodo. J’allais essayer de mettre la table comme il le fallait et nous installer de façon cosy entre-temps. C’est ce qui se fit d’ailleurs, j’embrassais la petite joue potelée de Joanna puis m’occupait de dresser la table, nous préparer notre ‘plateau’ comme on pourrait dire.

Au retour de Charlie, je pris un air de chien battu mais je m’en voulais encore. « J’ai tout mis en place, tu n’as plus qu’à venir t’asseoir à côté… » j’indiquais de ma main la place à mes côtés. Et sans hésiter me lançait dans les excuses sincères. Peut-être qu’il était temps que l’on discute. Ensemble. « Je suis vraiment vraiment vraiment désolée pour tout à l’heure. Tout à l’heure et toutes les autres fois ces dernières semaines ou je me suis rendu compte que trop tard de mon attitude. Il m’arrive fréquemment de m’emporter pour un rien et j’aime pas être comme ça. Tu ne fais rien de travers en plus, tu es patient…. ».

Trop tard, mon regard plongé dans le sien je ne parvenais plus à m’en détacher et mon cœur parlait à cet instant. Les paroles fusaient les unes après les autres avec de la sincérité dans chacun de mes mots. « Ces temps-ci je me déteste pour ce que je te fais endurer. Je ne sais pas ce qui me prends… tu me pardonnes ? ». Bien sûr que j’avais une idée de ce qui me prenait mais tellement peur de le lui dire ! Il fallait pourtant que je le fasse, que je me lance, que je trouve le bon début. La façon d’aborder le sujet. C’était ce soir ou jamais d’ailleurs, quitte à plomber un peu l’ambiance ou le saouler avec mes inquiétudes ou même incertitudes qui pouvaient être simplement dans ma tête car mon bilan de santé pourrait être bien…. ça suffit les angoisses. Il était la personne que j’aimais le plus et avec qui je devais tout partager. Même Manu et Ellis étaient au courant de ces inquiétudes. Charlie se devait d’être mis au courant également et certainement pas par quelqu’un d’autre. Nous avions notre moment. Maintenant. Celui de faire le point.

« Je peux te poser une question ? » évidemment qu’il allait me laisser la lui poser bien que la suite puisse être délicate. « C’est peut-être un peu curieux ou ça va te sembler sortir de nulle part mais… est-ce que tu es heureux ? ». Nous avions traversé des hauts et des bas, je ne voulais pas être un fardeau plus qu’autre chose dans sa vie. Il s’était toujours montré des plus compréhensifs quant à nos aspirations d’avenir mais avec ce qui était susceptible de m’attendre, je ne voulais pas être ce poids. Je voulais qu’il soit heureux, épanoui…. et avait cette nouvelle peur qu’il ne le soit pas - ou plus - avec moi. Avant d’atteindre ce point de non-retour, je voulais éclaircir les choses et savoir ce qu’il avait sur le cœur.
C’est pourquoi je précisais rapidement quelques secondes après « … je veux dire, heureux avec moi ? ». ça y’est, j’étais lancée. Je regardais en direction du babyphone allumé mais aucun bruit. Bébé dormait, aucun échappatoire.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyVen 5 Juin - 23:28

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Depuis quelques années déjà, je cherchais à tout prix à devenir papa, mais est ce que c'était vraiment une bonne idée ? Je n'avais pas été foutu de changer la couche de la petite Jo. J'avais pu voir l'agacement dans le regard de Charlie, elle savait faire mais se rendre compte de mon incompétence... Ce n'était pas comme ça que j'allais la convaincre de quoi que se soit. Avoir le feeling avec les enfants ne faisait pas tout. En fait ça ne faisait rien. J'étais peut être un bon tonton ou un bon pote, mais je ne risquais pas d'être un bon père. Mon truc, c'était de fuir au moindre soucis, une couche trop pleine, un biberon qui ne descend pas, des pleurs qui ne s'arrêtent pas... Maintenant je pigeais mieux pourquoi j'étais ce que j'étais à plus de quarante ans. J'avais la maturité d'un ado, je ne voyais que le bon côté des choses avant d'être confronté à ce qui me posait problème et c'était à ce moment là que je fuyais. Toujours. Parce que j'étais un mec lâche.
N'entendant aucun bruit provenant de la chambre, je me permis d'aller y jeter un oeil, mais il n'y avait personne. Par contre la porte de la salle de bain était entrouverte, je pouvais entendre les jeux du bébé et la chanson fredonnée par la brunette. Je n'allais pas les déranger, mais je sortis des habits propres sur le lit et pris la couche sale avant de retourner au salon. Je me débarrassa de la preuve de mon incompétence avant de me laver les mains et de prendre une bière au frigo. Je n'avais plus qu'à attendre en m'occupant du repas. En ruminant. Pour combler le tout, les minutes s'écoulaient avec une lenteur effroyable. J'allais devenir fou à ce rythme là, j'appréhendais le retour de Charlie, ce qu'elle allait faire, mais surtout ce qu'elle allait me dire.
Au final, lorsque les deux filles revinrent, elles semblaient calmes et apaisées. Charlie me parla même avec une gentillesse dans la voie à laquelle je ne m'attendais pas. J'avais du mal à y croire malgré le fait qu'elle ai l'air sincère. Pourquoi aurait elle changé comme ça en moins d'un quart d'heure ? Elle m'en voulait dans la chambre, je l'avais senti... Merdouille, j'étais complètement paumé. Une seconde elle me faisait me sentir comme le roi des c**s et après elle agissait normalement. Elle était même prête à me confier à nouveau le bébé comme s'il ne s'était rien passé. Ok, je ne l'avais pas fait tomber ou quelque chose comme ça, mais quand elle était venue me sauver de la couche, j'avais entre aperçu le côté très protecteur de Charlie. Elle avait protégé la petite fille de mes conneries. De moi.

« Je vais le faire. » Dis je tout bas en prenant Jo dans mes bras. Je n'étais plus aussi pimpant qu'avant, j'avais un peu la trouille d'être incapable de la faire dormir. Je n'étais ni sa mère, ni un proche, juste un inconnu qui allait la déposer dans un endroit sombre pour qu'elle dorme. « Bonne nuit... »

Ma chambre avait eu droit à un makeover complet. Le lit parapluie bloquait le passage vers le placard, mais au moins il y avait possibilité d'allumer la lampe de chevet pour casser l'obscurité. J'aurais surement du la coucher et repartir tant qu'elle était aussi calme, seulement je n'en avais pas envie. J'étais en sécurité ici, loin de tous conflits. Jo était une petite princesse. Elle me laissait cogiter. Mon bon sens finit tout de même par reprendre le dessus et je la coucha, sans pour autant quitter son chevet.

« Désolé pour tout à l'heure. Je pensais vraiment que je pouvais le faire, mais... Tu ne te souviendras jamais de cette soirée, mais je tenais quand même à m'excuser d'être un boulet maladroit. Je ne suis pas toujours comme ça, en général je suis même tout le contraire. C'est juste que je me mets la pression pour qu'elle ai tout ce qu'elle veut et qu'elle voulait vraiment que j'arrive à m'occuper de toi. Fin toi aussi tu auras le temps de connaitre ton lot de boulet dans la vie... Tu ne fais que commencer. »

Avec le peu de lumière que j'avais, je pouvais voir que le bébé luttait pour ne pas s'endormir, elle faisait tout pour continuer de m'écouter. Mais les bras de Morphée finirent par l'attraper et elle s'endormit. Elle était mignonne, son corps se soulevait paisiblement à chacune de ses respirations, sa micro bouche s'entrouvrait pour laisser échapper un ronflement adorable. J'aurais pu rester à la regarder là pendant des heures.

« Fais de beaux rêves petite crapule. On est juste à côté et ta maman va passer te chercher avant même que tu ne t'en rendes compte. »

A reculons, je retourna sur la terrasse où Charlie avait tout installé pour le repas. J'étais tendu - c'était peu dire - mais je la sentais dans un état proche du mien. A peine eus-je le cul posé sur ma chaise qu'elle se mit à me parler. Je l'écoutais en silence, la regardant tout en jouant machinalement avec la capsule de ma bière. Qu'est ce que je pouvais répondre à ça franchement ? Ces derniers temps elle avait changé, pas forcément pour le meilleur, mais ce n'était pas à moi de lui dire. J'étais son petit ami, pas plus. Si Mason avait encore été là, il aurait pu se permettre de lui dire lui... Heureusement qu'elle n'était pas capable de lire mes pensées, parce qu'elle m'aurait surement tué. Mason. Purée, si j'avais le malheur de prononcer ce prénom, j'en prenais pour mon grade. Le seul truc certain pour moi, c'était qu'elle me cachait quelque chose. Un quelque chose qui l'épuisait et la contrariait assez pour que ça perturbe notre relation.

« Est ce que je suis heureux ? » Oh non non non, je refusais catégoriquement de répondre à ça ! C'était une question piège. « T'es en train de rompre où je me trompe ? » Elle ne me regardait même plus, son regard était fixé sur le babyphone. « J'aurais du m'y attendre... T'es différente depuis quelques temps, mais je me disais que c'était surement juste dans ma tête. Que j'étais parano. C'est à cause de ce qui s'est passé à la fin de ma suspension ? Je suis trop c**. »

J'aurais du écouter Eva et arrêter de faire des projets, cette jeune avait de bons conseils parfois. L'air devenant irrespirable - et ce n'était pas à cause de l'orage -, je pris ma bouteille pour m'éclipser à l'intérieur. Ce n'était même plus mon refuge, il y avait des traces du passage de Charlie partout. Quoi que je fasse, elle serait là. Je m'étais battu pour qu'elle soit mienne, on avait eu des hauts et des bas... Je ne pouvais pas la laisser abandonner si facilement. Merdouille ! Même s'il fallait que je la séquestre, elle resterai avec moi. D'un pas décidé je retourna sur mes pas.

« Regarde moi. » Je voulais être ferme et à la fois doux, mais tout ce qui ressortait dans ma voie c'était de la colère. Colère d'être si proche de perdre quelqu'un à qui je tenais vraiment. « Qu'est ce qu'on s'en fout que je sois heureux ou non ? Je t'aime, c'est tout ce qui compte. » Je l'engueulais à présent, j'avais tellement peur de me retrouver seul que je m'énervais sur elle. Je m'étais habitué à son caractère, à ses horaires de dingue, j'aimais quand elle me faisait gouter des plats végétariens ou que je rentrais chez nous pour la trouver endormie sur le canapé. J'aimais pleins de détails sans grand intérêt. Je n'étais pas prêt à retourner à l'époque où je n'étais que son voisin, un voisin qu'elle n'aimait pas du tout en plus. « Tu sais quoi, on va arrêter de parler. On va manger, regarder le film et aller se coucher, tout ça en silence. Et demain on aura tout oublié. »

Mais après ça je n'avais plus très faim, je tripotais ma nourriture sans en avaler une bouchée. J'avais le cœur lourd. Je savais qu'avec mes mots je n'avais pas arrangé la situation, j'avais juste enfermé les problèmes. Charlie n'avait pas pu s'exprimer... J'avais pris la parole et je ne m'étais plus arrêté avant d'en avoir fini.
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Charlie E. Harper

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Charlie E. Harper
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âge : 36 ans
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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyDim 14 Juin - 13:15


Charlie & Charlie
La soirée s’était déroulée à peu près sans encombres. Enfin à peu de choses près. S’occuper de Jo n’était pas la chose la plus compliquée à faire d’autant que ce bébé était une merveille avec nous. Les pleurs n’avaient pas duré bien longtemps et avaient été un passage obligé. Cela nous avait mis à l’épreuve Charlie et moi, mais on s’en était bien sortis.

Bien qu’il démontrait quelques difficultés à un moment donné, lorsqu’il allait coucher l’enfant je sus qu’il était un homme avec cette fibre paternelle. Le babyphone était allumé et je l’entendais parler à ‘la crapule’ comme il le disait. Je souriais timidement tout en me concentrant sur ce qu’il confiait au bébé. Il disait des choses qu’il n’aurait pas forcément dites devant moi. Il pensait qu’il était plus un fardeau qu’autre chose et je regrettais qu’il ait cette impression. Loin de moi l’envie de lui faire ressentir cela. Au contraire il était d’un sérieux appui pour moi, je crois que ces deux dernières années avaient été simplifiées pour moi grâce à lui.
En l’entendant, je me disais que mes problèmes m’engluaient sur une case et je ne parvenais pas à avancer. Arrivé à ce stade de notre relation, j’avais vraiment envie de poursuivre le chemin en passant la vitesse supérieure. Je voulais moi aussi qu’il ait droit à un certain bonheur mais je faisais preuve d’une sorte d’égoïsme ne lui permettant pas d’accéder à cette phase.

Des questionnements sur le fait qu’il soit heureux ou non me venaient à l’esprit. L’instant était le bon pour les lui poser directement et puis lui dire ce que j’avais sur le cœur.
D’ailleurs, une fois que l’on s’est retrouvé de nouveau tous les deux je n’avais d’autre choix que de lui faire part de ce qui me contrariait depuis près d’un an déjà. L’envie de lui demander s’il prenait ma question comme une façon déguisée de rompre me titillait mais il ne me laissa plus en placer une. Il était pris entre un un effet de surprise, d’agression et en même temps il était démuni et peiné. Je ressentais qu’il passait par plusieurs émotions à la fois qu’il peinait à canaliser. « Quoi ? Non bien sûr que non » avais-je eu le temps de dire pour dénier le fait que ça soit en rapport avec sa suspension. Rien à voir avec lui. La phrase bateau me venait en tête ‘c’est pas toi c’est moi’ mais est-ce que ça fonctionnerait ? Puis je n’étais pas vraiment en train de rompre avec lui, du moins je lui laissais le choix de le libérer. De le libérer du boulet que j’étais. A tort, il s’était toujours pris pour le canard boiteux et en fait, ce n’était pas lui qui faisait trainer notre relation mais moi. J’en assumais ce soir la responsabilité et ça me faisait du mal en même temps. Je n’osais même plus le regarder en face. Mon regard se posa sur mes mains un peu tremblotantes, en train de titiller une petite cuillère que je tenais.

Je m’exécutais alors timidement le regardant tout en évitant qu’il voit l’humidité commençant tout juste à emplir mes yeux. J’avais envie de pleurer, rares étaient les fois où ça me prenait mais les circonstances de la discussions, ce que je voulais lui dire, la situation dans laquelle on se trouvait… c’était un tout. Un tout qui donnait envie de craquer une fois pour toute pour ensuite reprendre plus posément la discussion. Mais je me retenais. Trop d’égo peut-être ou simplement pas envie d’être vulnérable, une des sensations que je détestais, je souhaitais retenir la moindre larme.

On s’en fout qu’il soit heureux ? Venait-il réellement de dire ça ? Cela ne me suffisait pas. Cette réponse ne me satisfaisait pas pour être plus exacte. Je refusais qu’il se contraigne à quelque chose dont il pourrait se passer. Je refusais qu’il ne s’accorde pas ce droit que chaque personne avait et je n’avais certainement pas envie que d’ici quelques années s’il y avait encore un nous il puisse m’en faire le reproche. Et encore une fois, sans me laisser le temps de m’expliquer il décidait de couper cours à la conversation qui prenait une tournure qui lui déplaisait. Il fuyait devant le conflit. Il le faisait tel on passerait l’éponge sur un problème écrit sur un tableau noir, on tourne la page et demain commence une nouvelle histoire. Et bien non. Mes angoisses seraient toujours là demain, le risque que cette p*** de maladie aussi. Je ne pouvais pas accepter de passer un journée de plus sans le lui dire. Sans l’avertir de ce qui pouvait arriver et sans lui laisser ce choix d’avancer sans moi. C’était dur, mais je devais dès à présent reprendre mon courage à deux mains et me lancer.

D’ailleurs, j’enchérissais au bout de quelques brèves secondes « je n’étais pas en train de rompre avec toi Charlie McPreston ». Parfois, lorsque j’employais son nom de famille, c’était que c’était très sérieux. Je le voyais tripoter du bout de sa fourchette la nourriture de son assiette, lui comme moi avions l’appétit coupé. Je n’avais plus vraiment envie de regarder le film dans l’immédiat mais seulement de mettre les choses au clair. Avalant ma salive avec difficulté comme si ma gorge était plus que nouée, je délaissais l’objet contenu dans mes mains pour poser ma main, libre, sur la table. « … je ne sais pas comment te le dire, mais si … » soupirant je me redresse sur ma chaise en le regardant cette fois-ci droit dans les yeux.
« … si j’ai mis autant de temps à t’en parler c’est que je savais que ça changerait tout. Notamment la vision que tu as de moi. Je sais combien tu as ce désir constant et de plus en plus présent d’avancer dans une relation ». Volontairement je n’ai pas dis ‘notre’ relation afin qu’il puisse, même l’espace d’une seconde, envisager qu’il soit plus épanoui avec une autre femme que moi. « … Et tu le mérites amplement. En toute honnêteté, je te sens totalement prêt et apte à assumer le rôle de père. Et je sais que c’est ce qui te comblerait. On ne s’en fiche pas que tu ne sois pas heureux. C’est pas le tout de m’aimer mais si c’est pour que tu sois comme un oiseau en cage ce n’est pas la peine. Je ne veux pas t’infliger ça. Tu dois pouvoir t’envoler et être plus libre que d’être avec ce fil à la patte et … c’est moi ce fil ».

Je voyais bien qu’il tentait d’en placer une mais je continuais quand même « laisses-moi finir s’il te plait ». Je me raclais la gorge et reprenais d’emblée sans trop lui laisser le temps de réfléchir. « Tu as du constater que j’étais un peu fatiguée et nerveuse ces derniers temps… la raison remonte à bien plus loin que ça. Mais je veux que tu me promettes de ne pas t’énerver pour ce que je vais dire. Tu me le promets ? ».

J’avais besoin de savoir qu’il ne s’emporterait pas du fait que je n’avais pas révélé l’existence même de ce rendez-vous médical avant l’Afrique, que je ne lui avais pas parlé des coups de fil du médecin un peu inquiet et du rendez-vous complémentaire auquel je ne m’étais toujours pas rendue par peur. « Juste avant l’Afrique j’ai fais un malaise, je me suis retrouvée à l’hôpital qui m’ont fait des examens. Les résultats ont été envoyés à mon médecin généraliste que j’ai vu et il m’a dit qu’il me re-contacterait après avoir discuté avec un confrère spécialiste dans l’oncologie ». Finalement j’avais davantage révélé que ce que j’aurais pu penser, dès la première vague. ça faisait beaucoup en même temps, mais je ne pouvais pas en parler passant par 4 chemins une fois avoir commencé.

« Il y a des taux de globules blancs qui inquiétaient un peu mon médecin qui… voulait me revoir pour une consultation complémentaire afin de discuter d’un diagnostic…. ».
D’accord ça devenait très dur pour moi et l’angoisse de potentiellement faire face à cette maladie de nouveau avait une emprise sur moi, une telle emprise que des larmes m’échappèrent m’obligeant à les essuyer immédiatement d’un revers de la main. Ma voix se faisait plus sensible et instable mais je poursuivais. « J’aurais du aller le voir depuis plusieurs mois pour savoir ce qu’il en est mais je n’ai pas eu le courage de le faire, ni de t’en parler. J’ai… trop peur je pense de ce qu’il pourrait m’annoncer. J’ai trop peur que ce que je redoute soit de retour un jour ». La LAL aiguë que j’avais eu enfant était supposée être une maladie enfantine mais je n’étais à l’abris de rien avec de tels antécédents. Et si un traitement préventif ou curatif était nécessaire, cela ne pouvait se faire en même temps qu’une grossesse. Ce qui expliquait pourquoi je n’avançais probablement pas souhaitant régler ‘un problème’ à la fois. Les fatigues et pâleurs ainsi que les essoufflements de ces derniers temps pouvaient venir de là.

« … je comprendrais que tu m’en veuilles de ne pas avoir eu le courage de te le dire mais… je t’en supplie pardonnes moi. Je préférerai que.. quoi qu’il advienne tu as pas à supporter ça. C’est… je crois que c’est ce qui me retient sur place et m’empêche d’avancer pour l’instant et je ne suis plus ton rythme. Ce n’est pas toi le boulet Charlie, c’est moi. Et je ne veux pas en être un pour toi, je ne veux pas que tu ai cette crainte ou cette préoccupation. Je préférerais que tu sois réellement heureux et que tu t’épanouisses ». J’avais peur d’avoir l’effet inverse sur lui.

« Excuses-moi » je ne pouvais plus rester face à lui, assise à table, je rentrais immédiatement à l’intérieur, côté cuisine pour récupérer un morceau de sopalin afin d’essuyer avec discrétion les nouvelles larmes qui venaient couler sur mes joues. « Tu as raison de me fuir finalement ».
Dis-je à voix basse mais il pouvait tout à fait l’entendre. On n’était pas marié l’un à l’autre, le fameux vœu s’aimer dans la santé comme dans la maladie ne s’appliquait pas, du moins je le pensais
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptySam 20 Juin - 16:18

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Charlie disait que ce n'était pas une rupture, mais ça en avait tout l'air. Elle peinait à me regarder et je l'avais rarement vu aussi peu maître d'elle même. Elle n'arrivait même pas à poser ses mains sur la table sans qu'elles ne tremblent... En même temps, je n'aurais pas été beaucoup mieux si j'avais été en train de la pousser dans les bras de quelqu'un d'autre. C'était ce qu'elle faisait, non ? Je n'avais d'autres choix que de la laisser sous entendre que je serais bien plus heureux avec une autre femme pour vivre ma vie. Qu'elle n'était qu'un boulet attaché à ma cheville qui m'empêchait de connaître le bonheur. Elle avait tort, c'était rare, mais cette fois je le savais. Elle ne pouvait pas avoir raison. Si elle m'avait laissé en placer une, je lui aurais dit ce que j'en pensais, mais elle ne voulait pas m'entendre. En fait, elle voulait à tout prix me dire quelque chose et sa manière de l'amener sur le tapis n'était pas rassurante du tout. Pourquoi est ce qu'elle avait si peur que je me braque ? J'étais plutôt à son écoute en général.

« Je ne peux rien promettre avant de savoir. »

De toute façon, je ne voyais pas comment ça pouvait être pire que maintenant. Faux. Des ses premiers mots, je sus que le pire n'était pas encore arrivé. Je n'arrivais plus à me concentrer sur le sens de ses phrases, tout ce qui semblait arriver à moi était le mot "cancer". Non... Ce n'était pas possible. Pas ma Charlie. Elle était bien trop forte pour ça. Elle était peut être malade et la peur l'empêchait de consulter depuis plus d'un an, j'aurais du le voir et la convaincre de se faire soigner. Ce temps perdu avait peut être son importance. L'envie de la rassurer et de la consoler était là, malheureusement j'étais incapable de dire quoi que se soit. La gifle monumentale que je venais de me manger m'avait laissé sur le carreau.
Lorsqu'elle s'arrêta enfin de parler, je voulus tendre une main vers elle, mais elle essuyait pudiquement ses larmes. C'était la première fois que je la voyais si fragile. Elle n'avait pas pour habitude de montrer ses faiblesses, même après plus d'un an de relation, je ne me souvenais pas l'avoir déjà vu comme ça. Pourtant on s'était engueulé plus d'une fois en se balançant horreur sur horreur, on avait parlé de choses pas évidentes et... La vie ne nous envoyait pas que de jolies paquets de bonheur, malgré ça elle avait toujours été forte. Une femme solide protégée par une sacré carapace.

« Il n'y a rien à pardonner... Je... Tu... »

Mes pensées n'arrivaient pas à s'organiser pour former des phrases cohérentes. J'avais pourtant pas mal de choses à lui dire maintenant qu'elle avait vidé son sac. Merdouille. Et voila qu'elle disparaissait à l'intérieur en larme, me parlant de mon instinct de fuite comme d'une évidence pour la situation présente.

« Je ne veux pas te fuir. A moins que se soit ce que tu attendes de moi... » Dis-je en réponse à sa dernière phrase. « Charlie. » Je m'étais levé pour la rejoindre et après avoir prononcé son prénom aussi doucement que possible, j'avais passé mes bras autour d'elle. Autour de ma brunette qui me paraissait toute frêle aujourd'hui. « Tu n'as pas besoin de te cacher. »

Même si pour le moment je ne lui imposais pas de me montrer ses larmes. Si elle voulait me les cacher, j'allais la laisser faire jusqu'à ce qu'elle se sente de pleurer en me regardant dans les yeux. Je devais être là et je l'étais, je la protégeais du monde avec mon corps et ça n'avait beau pas être grand chose, je me sentais utile. Au moins un petit peu. De toute façon, qu'est ce que je pouvais faire de plus ? J'étais en parti responsable de son silence sur sa maladie, je lui avais tellement mis la pression que... Je comprenais totalement pourquoi il lui avait fallu autant de temps pour m'avouer toute l'histoire - et si ça ne plaisait pas, c'était tant pis pour moi -.

« Et on va trouver notre rythme, parce que maintenant il n'y a plus de ton ou mon rythme, c'est le notre. Je te promets que je ne vais pas fuir. Pas comme tout à l'heure. Même si j'ai la trouille, je vais être là avec toi et on va traverser ça ensemble. Maladie ou pas. La suite, on verra, on a des années pour y penser. Rien ne nous presse. Ok ? »

Ce cancer qui s'interposait entre nous me permettait de prendre un peu de recul pour avoir une vue globale sur la situation. Des mois que je la poussais à vouloir les mêmes choses que moi, un mariage, des tonnes de bébés, la vie parfaite aux yeux de beaucoup d'Américains. J'en étais arrivé à la mettre au pied du mur, à lui poser des ultimatums pour qu'enfin elle accepte. Quel petit c** j'avais pu être. Qui faisait encore des trucs pareils ? Au fond je n'avais pas vraiment besoin de tout ça, je voulais juste être avec elle, vieillir avec ma brunette... Et pas la perdre d'un cancer dans quelques mois, alors même si elle avait peur, elle allait devoir prendre rendez vous avec son médecin. Cette fois elle n'était plus toute seule, je serais là pour lui tenir la main - la trainer là bas s'il le fallait - et elle allait enfin être fixé. Ça ne pouvait plus trainer en longueur comme ça.

« Tu me diras quand tu iras voir ton docteur et si tu veux que je vienne avec toi, je pourrais poser une journée. » Même si elle ne voulait pas de moi dans ses pattes, je ne la laisserai pas toute cette journée seule. Qu'est ce que je pourrais faire pour faire en sorte qu'elle passe tout de même une bonne journée - que le médecin lui ai annoncé une bonne ou une mauvaise nouvelle - ? « On pourrait trainer à la plage après et aller faire un tour dans le resto vegan que tu as repéré il y a quelques semaines. »

Un coup de tonnerre plus fort que les autres claqua dans le ciel gris, maintenant presque noir. Mon regard se porta vers la chambre où dormait Jo, mais rien ne semblait pouvoir déranger le sommeil de la petite fille. C'était tant mieux, même si j'aurais apprécié qu'elle vienne nous distraire avec son sourire. Je profita du moment pour m'écarter un peu de Charlie et prendre son visage entre mes mains. Ses grands yeux rougis par les larmes me secouèrent les tripes. De mes pouces, je lui caressa les joues avec douceur avant de la ramener à moi et de lui embrasser le haut du crâne.

« Faut pas pleurer à cause de mes bêtises. » Tentais-je de plaisanter pour détendre l'atmosphère. « Si tu veux vraiment que j'arrête d'en dire, y a du chatterton dans le tiroir pour me me faire taire. » Je ne sentis pas de différence avant/après ma pseudo blague, alors plutôt que de dire une autre bêtise inutile, je raffermis mon étreinte autour de Charlie. Si je la serrais plus je risquais de la casser, mais j'avais - peut être bêtement - peur de la voir disparaître.
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Charlie E. Harper

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptySam 25 Juil - 2:31


Charlie & Charlie
Le plus dur était fait. Ou à venir. Je ne savais plus, l’annoncer à l’une des personnes qui m’étaient le plus cher au monde avait été très douloureux à cet instant car ce foutu cancer - éventuel à ce stade mais je n’en savais pas plus pour l’instant - était quelque chose que j’étais incapable de contrôler, incapable de commander au doigt et à l’œil. J’aurais préféré annoncer autre chose à McPreston ou peut-être me retenir encore, avant de lui révéler cela mais il n’était pas faux que ce temps avait suffisamment duré. Il méritait de savoir. Quelques jours avant j’avais mis Manu au courant. Il finirait bien par discuter avec elle, faire une quelconque remarque sur ma fatigue des derniers temps ou aborder n’importe quel sujet qui m’était rattaché jusqu’à ce qu’elle lui balance l’info. Certes elle était une personne de grande confiance mais pour ce type de chose, elle savait être raisonnable et faire preuve de sérieux. Je m’étais renseignée sur ce type de maladie ces derniers temps en pensant à rafraîchir mes pages web ou à utiliser la navigation privée afin que Charlie ne découvre rien. Il était extrêmement important de prévenir les proches et personnes importantes de nos vies afin de bénéficier du soutien.

J’étais une femme extrêmement forte depuis bien longtemps et ce sentiment de faiblesse, de mise face aux pieds du mur me déplaisait plus que tout. Je n’aimais pas me montrer faible et si vulnérable. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je suis partie me réfugier en cuisine. Mon homme trouva alors les bons mots en venant de nouveau vers moi et me promettant d’être présent. Ce que je venais de lui annoncer et qui avait l’effet d’une bombe ne l’effrayait pas - du moins il ne le montrait pas clairement - car je me doutais que dans le fond, c’était une situation nouvelle qui allait se poser entre nous. Désamorcer une véritable bombe, il l’avait fait dans le passé mais une bombe comme celle que j’étais susceptible de détenir… il n’y avait pas de mode d’emploi. C’était inédit et irrémédiable. Il fallait faire avec et visiblement il était prêt. Quand il m’affirmait avoir des années devant nous encore, c’est probablement une des choses qui m’effrayait le plus depuis cette crainte d’avoir de nouveau cette merde de cancer. Cette saloperie volait le temps sans qu’on puisse y faire quoique ce soit. Des années encore ? Je ne savais même pas si c’était vrai. Probablement que ça ne serait pas foudroyant mais on ne sait jamais de quoi est fait l’avenir une fois que l’on partage une vie avec ce genre de maladie.

A ce stade, là, à cette minute même, je n’avais qu’une envie c’était de lui dire que je voulais aller plus loin pour solidifier notre histoire, je voulais tellement qu’il soit heureux. Mais pour cela il fallait que lui comme moi soyons parfaitement pré-disposés que cela soit financièrement, moralement, mentalement et bien sûr au sujet de notre santé. Notre job n’était pas évident niveau compatibilité avec ce type de situation familiale qu’il voulait temps mais impossible non.

J’essuyais une nouvelle fois la larme qui coulait sur ma joue. La façon tendre dont il avait d’être prévenant et délicat me toucha énormément. J’acquiesçait d’un simple hochement de tête alors que je me dirigeais vers lui pour me blottir dans ses bras afin d’avoir un câlin rassurant, un câlin plein de tendresse comme lui seul savait m’offrir. Il était probable qu’il ne m’accompagne pas à ce rendez-vous car je ne voulais pas qu’il ait à entendre les paroles du médecin. Que la nouvelle soit rassurante ou non. Cependant j’était d’accord qu’il soit là quand je prendrai rendez-vous. Et c’était décidé, il fallait faire cela au plus vite afin qu’il soit mit un terme à mes interrogations et que l’on s’organise.

Collée contre lui, mes mains se resserraient sur son haut, je le tenais fort contre moi. J’avais besoin en plus de cette douceur, une certaine fermeté comme pour confirmer qu’il serait là. « Je ne sais pas ce que je ferais sans toi Charlie. Je n’y arriverais pas, si tu n’étais pas là ».

Mes paroles étaient des plus honnêtes et l’humidité ne quittait pas mes yeux. Je les fermais un instant et ma tête contre le torse du SWAT, je distinguais presque le rythme des battements de son cœur. Bien des fois il s’était montré enfantin, peu enclin à prendre les choses au sérieux mais d’une façon qui me faisait douter des suites de notre relation parfois. En même temps, pour rien au monde je voulais qu’il change, qu’il deviennent comme ces hommes pour qui le métier passe avant tout. Des hommes inhumanités par l’argent et pédants. Il était certes parfois bourru mais d’une gentillesse des plus extrêmes. Je ne m’étais pas sentie aussi apaisée depuis longtemps en me trouvant à ses côtés. Ce n’était peut-être pas une chose que j’avais l’habitude de lui dire - suffisamment souvent - mais je le pensais. En dépit des quelques coups de gueule et disputes que nous avions pu avoir, nous étions toujours là, l’un pour l’autre et je ne voyais pas la vie autrement. « C’est vrai ? J’aimerais bien oui… mais on ne peut pas sortir avec Joe … après peut-être si Regina ne vient pas trop tard ou demain, d’accord ? ».

Je me détachais un instant pour aller me moucher et essuyer par la même occasion les dernières traces d’humidité qui exposaient ma peine .
De nouveau tournée vers Charlie, je lui disais que je prendrai rendez-vous dès le lendemain pour la date la plus proche possible. Bien sûr s’il pouvait être avec moi à ce moment là au cas où le docteur me dise quoique ce soit, je préférais également. Un sourire s’esquissa par lui-même sur mon visage lorsqu’il approuva.

« En attendant….on pourrait retourner sur le canapé, je crois qu’il y a une rediffusion ce soir de Casablanca… ça te tente ? ». Ma main vint se loger dans celle de mon grand brun et mon regard était plongé dans le sien. Il était moins adepte que moi des vieux films - bien que certains soient de grands classiques - en noir et blanc mais ne détestait pas cela non plus. Bon il fallait avouer qu’ils étaient pour beaucoup romancés mais il y avait des grands classiques cinématographiques qui étaient incontournables. Il connaissait mon attirance pour ce genre de film. Casablanca était une histoire d’amour un très grand film qui se déroulait dans les années quarante au Maroc, les personnages principaux étaient interprétés par les grandioses Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. Certes, pas une once de Audrey Hepburn mais pourquoi pas changer un peu.

Je gardais mes doigts enlacés entre les siens afin de l’amener au canapé et puis nous primes place confortablement sous une légère couverture polaire. La porte-fenêtre menant à la terrasse était légèrement entre-ouverte laissant ainsi passer la fine brise de l’été, on ressentait cette odeur d’après-pluies en raison du temps orageux. J’adorais ça.
Déjà qu’auparavant je faisais plutôt attention aux détails mais lorsqu’on sait que la vie peut prendre fin un jour, bien plus tôt qu’on ne le pense ou sans qu’on n’ait le temps de voir les choses venir, il fallait apprécier toutes les petites choses.

Le film avait déjà commencé mais arrivait à la pause. Il y avait donc de multiples pubs télévisées, j’en profitais pour me caler contre mon Charlie. Ses bras autour de moi me comblaient, son odeur me plaisait, ses baisers et son regard me séduisaient, j’en était très amoureuse de mon Homme. La promotion d’un artiste peu connu était faite à la télé comme cela arrivait de temps en temps. Il pouvait aussi bien s'agir d'une chanson récente comme plus ancienne. Ce soir, la lumière était dirigée sur la chanson très symbolique que nous avions déjà entendu à la radio You're in my veins de Andrew Belle. Des bribes de clip vidéo jouaient en petit dans un coin de l'écran. Le couple parlait d'un couple s’aimait mais la femme devenait distante selon l’homme, froide et il regrettait qu’ils ne profitaient pas assez. Un jour l’homme valait tout l’or du monde et le lendemain plus. Suite à un accident, l’homme était en enfer et la femme au paradis où elle était poussée vers une personne soit disant meilleure pour elle tandis que son compagnon souffrait en enfer. Le clip était percutant sur cette relation car elle se rendait compte qu’elle aimait son compagnon et fit tout pour le rejoindre. Il suffisait qu’elle prenne sa décision et fasse le pas. Le clip revenait en arrière sur le couple non pas décédé mais réuni à l’hôpital où ils étaient l’un contre l’autre, ils s’en sortiraient, ensemble. J’en étais bouleversée. Peut-être à cause de ce qui se passait dans nos vies actuelles, peut-être les paroles, la voix de l’artiste. Je ne sais pas, c’était un tout. D’ailleurs, cette chanson était suivie par une que nous connaissions. A la fin j'en avais de nouveau presque les larmes aux yeux mais une fois de plus, je le masquais du mieux que je pouvais.
« Je peux te poser une question ? ». Je continuais de fixer l’écran de la télé avant de me lancer.
« A quoi penses-tu qu’on doit notre couple ? Je veux dire…. Je n’ai pas toujours répondu à tes attentes, nous avons eu des hauts et des bas, des moments merveilleux comme plus difficiles et pourtant nous sommes encore là, toi et moi. A quoi est-ce du ? ».

J’attendais de lui qu’il explique cette force inexplicable finalement, qui nous liait l’un à l’autre. Mais je sentais combien cette alchimie était comme quasi indestructible finalement. Je le laissais me répondre avant que le film ne reprenne. « Merci mon cœur. De me dire tout ça. D’être là » répondis-je à ses propos avant de regarder de nouveau attentivement l’écran en noir & blanc. Toujours blottie au plus près de lui, j’observais ce scénario finement jouer. Tantôt on riait en raison de répliques cultes, tantôt on restait muet, scotchés par la beauté et complexité de cette relation durant la 2nde guerre mondiale. Une scène célèbre vint à paraitre. Celle où le couple phare était l’un contre l’autre et le personnage de Ilsa Lund disait à Rick Blaine ‘Kiss me, kiss me as if it were the last time’.

Un peu fleur bleue ces derniers temps - ce qui n’était vraiment pas à mon habitude. Les chichis romantiques et trucs de ce genre, ce n’était absolument ma tasse de thé mais… en raison de l’émotion forte ressentie ces dernières heures, ce stresse et fatigue des derniers mois, cette crainte aussi… la pression relâchait. Tout. Je me laissais guider par le ressenti du moment. Le baiser des deux héros du film était attendrissant. Last time…. et si Charlie et moi devions subir une telle atrocité ? Une dernière fois ?
J’eus une pensée pour Mason à ce moment. Et ces dernières fois sans que nous sachions que ça le serait. J’attrapais des frissons rien qu’à y penser et sans comprendre si je disais cela pour les bonnes raisons bien que de tout mon être je pensais aux paroles qui allaient suivre, je sortis à l’homme auprès de qui je partageais ma vie depuis un long moment maintenant.
« Et si on avançait nous aussi ? ». Quelques secondes de silence s’interposèrent. Le faire-part était toujours posé à distance visible mais ça n’avait rien à voir. A peine trois secondes plus tard, je me redressais pour regarder Charlie droit dans les yeux, le cœur en train de battre la chamade. « Charlie McPreston, accepterais-tu de me demander en mariage, un jour ? ». L’effet de la pression du temps qui filait était un facteur dans ces propos, cela devait être vrai. Mais les sentiments et l’envie était là. J’étais peut-être malade. Je ne pouvais lui offrir d’enfant pour l’instant car si je devais subir un traitement ça n’aurait pas été possible. Je redoutais cela mais on n’était jamais assez prudent. En revanche, j’en avais assez d’être comme coincée à une phase de notre relation, je voulais qu’il sache à que j’étais prête à m’engager davantage, m’investir dans ce que nous construisions. ça ne serait pas aujourd’hui tant pis. Malgré cela je me sentais prête. Quand lui le serait. Pour le moment, bien qu’un enfant était un million de fois plus symbolique qu’un simple mariage - je ne vivais plus dans ce conte de fée ou l’envie était d’épouser le prince charmant, c’était fini tout ça ! - je ne pouvais en avoir un dans l’immédiat. Pour ça, je ne me sentais pas complètement prête.

Mon regard ne quittait plus celui de Charlie, j’avais tellement peur et envie de connaitre sa réponse. Moi-même, le fait de dire ça et je ne me reconnaissais pas. Je ne m’y attendais pas non plus, ça m’avait presque échappé. Comme une pensée que l’on dit à voix haute par inadvertance. Avais-je envie de retirer à la seconde suivante ce que je venais de lui dire ? Je ne savais même pas si je regrettais ou non. En tout cas, le concours de circonstances fut très mauvais car on toqua à la porte.
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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyDim 9 Aoû - 11:31



You, Baby and Me


Les cheveux brun et humide  de la jeune femme vinrent se coller a son visage, ce qui la poussa a tous les plaquer a l’arrière d’un geste rapide et un peu brusque, montrant qu’elle était énervée.   Elle était seule, dehors dans la nuit et sous la pluie. La raison? Elle s’était encore disputée avec son petit ami et était partie de l’appartement sans réfléchir, sans même prendre une veste.  Elle errait donc, seule dehors, comme une âme en peine dans les rue de Cougar Town. Parfois elle regrettait d’être venue ici. Elle avait l’impression que plus les années défilaient, plus elle s’éloigner de son but et de son petit ami.  Pourtant, elle savait que Matthew aimait cette ville, c’était la ville où il était né et où il avait grandit. Mais elle, es-ce qu’elle aimait cette ville ? Cette ville où la justice était dirigée par cette femme. Cette femme qui détruisait tout les jours des vies sans remords. Non en faite, elle n’aimait pas cette ville, elle n’avait qu’une hate: détruir cette femme pour pouvoir s’en allait loin d’ici. Pourquoi pas retrouver Los Angeles. Là bas elle y retrouverait son père et sa mere…Enfin la tombe de sa mere et son père qui n’était plus que l’ombre de lui-même.  Elle retrouverait les parloirs où elle n’avait pas le droit de toucher son père. Cela faisait un moment maintenant qu’elle n’avait pas put embrasser son père où le prendre dans ses bras. A cette pensé elle mit un coup de pied dans un caillou pour évacuer un peu de  la rage qu’elle avait en elle. Cette  rage qu’elle contenait depuis tellement longtemps, cette rage qu’elle ne libérerait totalement que quand elle serait en face du lieutenant Harper pour la détruire. Elle aller reveiller tout les demons de Charlie, tous un par un. Du moins douloureux au plus horrible. Elle allait fouiller loin, très loin dans le passé de la brune, dans ses problèmes.   Tout les coups étaient permit pour se venger. Et comme la vengeance était un plat qui se mange froid, elle en servirait une congeler a Charlie.  Elle sortie son telephone de sa poche quand elle le senti vibrer et ouvrit le SMS qu’elle venait de recevoir. C’était Matt qui lui demandait de rentrer pour qu’elle ne tombe pas malade. Elle était en train de taper la réponse quand elle fut surprise par un coup de tonner. Elle leva la tête pour regarder le ciel et soupira doucement « manquait plus que ça » pensa la brune en soupirant. Elle rangea le téléphone sans prendre la peine de répondre à son petit ami et regarda autour d’elle. En marchant, elle s’était  perdu dans ses pensées et donc avait laissée ses pas la guider. Elle était a Kingston Grove et avait besoin d’un abris au plus vite, avant de vraiment tomber malade. Elle eu un flash, elle était dans le quartier de Charlie Harper, et celui aussi donc de Charlie McPreston.  Elle entra en vitesse dans l’immeuble de l’agent du SWAT et pris le temps de reprendre ses esprit avant de monter jusqu'à l’appartement du brun.  Qu’es-ce qu’elle allait lui dire ? Elle réfléchit un instant et se dit qu’elle allait être honnête et lui dire pourquoi elle s’était barrée de chez elle.  Et connaissant le brun, il allait surement lui proposer de l’héberger pour cette nuit. Ce qui arrangerait la brune en faite, car elle  n’avait pas du tout envie de rentrer chez elle.  Elle prit une grande inspiration et monta tranquillement jusqu’à l’appartement de Charlie McPreston. Une fois devant la porte, elle frappe tranquillement a la porte, elle se fichait totalement de le déranger en faite. De toute façon, Eva avait toujours était un peu égoïste. Elle avait était élever comme une princesse car fille unique, donc elle avait parfois le comportement d’une petite princesse, mais le vivait plutôt bien.  Quand le grand brun ouvrit la porte, elle ne prit pas en compte qu’il avait l’air pas dans son état normal  et se réfugia tout de suite dans ses bras.  Elle était trempée et donc tremper le brun, mais  elle n’en avait que faire. Elle ferma les yeux quelques secondes en restant contre le brun, puis se recula un peu     «Désoler j’arrive a l’improviste mais… J’suis partie de chez moi et… Je ne savais pas  où aller d’autre. » Elle tourna la tête et vi la brune qu’elle détestait tant.  Un sourire se désina sur les lèvres d’Eva. Un sourir qui semblait angélique, mais en faite elle ne souriait pas pour saluer le lieutenant de police. Non elle souriait car elle était ravi d’interrompre leurs petite soirée a deux. Mais fit passer cela pour un sourire de salut, et alors qu’elle allait saluer la brune, des pleurs de bébé se firent entendre. Miss Karpa froncat les sourcils en regardant le brun   «J’ai loupé un episode ? Genre un episode de 9 mois ou bien ? » Pourquoi des cris de bébés venait de la chambre de Charlie ? C’était peut-être le bébé des voisins. Où le petit couple de Charlie faisait du baby-sitting ?  En faite elle avait bien fait de venir, comme ça elle gâchait bien la soirée de Charlie Harper. Celle de Charlie McPreston aussi, mais c’était comme elle se le disait souvent, un dommage collatéral.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyVen 14 Aoû - 0:23

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Je ne m'attendais pas du tout à me retrouver devant Casablanca ce soir. Ce n'était pas mon genre de film, je préférais lorsqu'il y avait un peu plus d'actions, d'explosions en tout genre et de courses poursuites. Mais Charlie avait proposé de le regarder malgré que l'on ai loupé le début et j'avais accepté. Pour lui faire plaisir en grande partie, mais aussi pour l'avoir contre moi et me rassurer. Son regard sur la télé, j'étais sur qu'elle ne me verrait pas la fixer, la dévisager avec des yeux un peu trop humides pour un grand gaillard comme moi. J'avais joué le rôle du petit ami réconfortant lorsqu'elle avait eu besoin de mes bras autour de son corps frêle, maintenant je laissais les émotions redescendre. Et c'était la peur de la perdre qui dominait tout. Je ne me voyais pas vivre sans elle... Alors même si ça ne changerai rien pour le futur, je la gardais près de moi, un bras autour d'elle et le haut de son crâne à porter de baiser.
Le film laissa place aux publicités, toujours en nombre sur les chaines du câble, et je la sentis s'installer plus confortablement en prenant appui sur moi. On était bien comme ça, sous le plaid et l'un contre l'autre. On n'avait pas besoin de se parler pour le savoir, on le sentait. Je pense que même avec son coude planté dans mes côtes j'aurais été bien, j'avais juste besoin de voir sa poitrine se soulever à intervalles réguliers. La voir respirer. Sentir son cœur battre. La savoir vivante.
Une chanson attira notre attention, ce n'était pas la première fois que nous l'écoutions ensemble. Les paroles avaient toujours le même effet sur moi, une impression étrange qu'elles avaient été écrite pour nous. Mais cette fois je voyais le clip et... Voir ces personnages à l'écran m'interpella, leur petite histoire était bouleversante et même si tout se terminait bien à la fin... Merdouille, tout ne se terminait pas bien ! Les happy ending ça n'existaient pas. Pas dans la réalité en tout cas. On était bien placé pour le savoir. Tristement.

« Oui... » Juste une question. Attentif à ce qu'elle voulait savoir, je ne vis pas le piège se refermer autour de moi. Qu'est ce que je pouvais répondre à ça ? L'ancien Charlie aurait pu plaisanter, mais je pouvais voir à quel point elle était sérieuse dans son intonation. Elle désirait une réponse sincère venant de mon cœur. Prenant mon courage à deux mains, je mis en route mes méninges pour ne pas dire de bêtises. « Je ne pourrais pas parler pour toi, mais pour moi c'est... » Ma voie se perdit, déjà à court de mots. Pas pour longtemps, car je pris sur moi, m'ouvrant alors entièrement à ma brunette. « J'étais malheureux sans le savoir avant d'être avec toi. Les filles, l'alcool, les fêtes, ce n'étaient que des pansements éphémères pour ne plus voir la vie en face. Maintenant je vis pour de vrai. Il y a des hauts, des bas, mais toi tu es toujours là. Je sais que quoi qu'il arrive, au final, je serais avec la femme que j'aime à la fin de la journée. » Ma vulnérabilité ne me mettait pas aussi mal à l'aise que je l'aurais pensé, en fait j'étais presque soulagé d'ouvrir mon cœur. « Je suis enfin heureux. Cette vie avec toi me comble. Je t'aime Babe. »

La publicité se termina avec la fin de ma phrase et le film reprit. Je ne suivais toujours qu'à moitié, mais une scène mythique arriva et captura mon attention. 'Kiss me, kiss me as if it were the last time’. Et si je devais avoir une dernière fois avec Charlie ? Et si ce soir était une dernière sans que nous le sachions ? Tous les jours, nous partions au boulot sans vraiment penser à la mort, présente et pourtant si distante. Mais à cet instant, je ne m'étais jamais senti aussi proche de la perdre.
Je ne savais pas si c'était parce que je réfléchissais trop ou parce que ce qu'elle m'avait annoncé n'était pas encore digéré, mais je ne percuta par lorsqu'elle se mit face à moi. Son regard dans le mien. Pourtant ce qu'elle me demandait, je le souhaitais depuis des mois. Je la harcelais pour ça. C'était clairement trop beau pour être vrai. Quelques semaines plus tôt, elle se refusait encore à moi et là, comme par magie elle le voulait après m'avoir annoncé qu'elle avait peut être un cancer. Je ne lui en voulais pas - ou juste un petit peu -, mais je ne pouvais pas dire oui. Pas comme ça en tout cas. Et alors que j'allais lui dire, quelqu'un frappa à la porte. Ce quelqu'un allait devoir attendre une minute.

« Un jour peut être. Mais pas dans l'immédiat. Je veux que tu en ai envie, pas que tu te sentes obligée de te lier à moi pour toujours par peur d'un futur incertain. »

Ma réponse ne me plaisait pas du tout. Pour une fois qu'elle voulait avancer avec moi, je lui disais non. Et pas gentiment, non, j'avais été dur et froid... Ça ne me ressemblait pas du tout. Heureusement pour moi la personne qui tapait à ma porte s'acharnait toujours et je m'éclipsa pour éviter d'avoir à croiser le regard de ma brunette.
J'ouvris sans prendre la peine de vérifier qui pouvait bien venir nous déranger à cette heure là et c'est comme ça que je me retrouva avec une Eva trempée dans les bras. Je n'y comprenais rien - mais ça devenait récurent ce soir -, jamais la jeune fille n'avait débarqué à l'improviste comme cela chez moi. C'était surement que quelque chose n'allait vraiment pas bien. Une dispute avec son petit ami peut être ? J'allais lui demander quand la petite Jo se mit à pleurer, surement réveiller par l'arrivée d'Eva. Tout s'enchainait et je n'avais le temps de rien. Qu'est ce que ça pouvait être agaçant...

« Non. On garde juste la fille d'une collègue de Charlie. » 

D'ailleurs les pleurs céssèrent aussi brutalement qu'ils avaient commencé. La petite fille devait être trop fatiguée pour s'occuper du reste - j'aurais aimé pouvoir faire comme elle et dormir pour ne pas vivre tout cela -. Invitant Eva à avancer vers le salon, je la laissa saluer Charlie pendant que je m'occupais de trouver des serviettes et de quoi lui permettre de se changer. Je revins avec un tee shirt à moi ainsi qu'un leggings qu'avait laissé trainer la lieutenant de police. Ça devrait faire l'affaire. Ça devait, parce que je commençais à croire que la soirée était maudite.

« Change toi avant d'attraper la mort, je vais te préparer un café. »

Ce n'est qu'en voyant Eva disparaitre pour se changer que je réalisa que j'avais complètement oublié Charlie. Je ne lui avais pas demandé si la jeune fille pouvait rester, je l'avais juste fait.

« Ça ne te dérange pas qu'elle reste un peu là ? Je ne voudrais pas qu'elle reste à la rue ce soir. »
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Charlie E. Harper

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Charlie E. Harper
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profession : Lieutenant de Police (Crim')
pseudonyme : Porcupine.
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copyright : stanakaticland. stanakaticbrasil. castlelounge. stana-katicfans. stana-for-always. drstanakatic. for-lovers-only. alwayswiththecoffee. katicisms. castlelover47. stanacatik. motley control. Phantasmagoria. RIDDLE. stanakaticdaily. eileen-kath-madley. Hotmess

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyMer 19 Aoû - 15:49


Charlie & Charlie
Dans les bras de Charlie, je pouvais être moi-même, lui parler librement de mes envies, de mes peurs. Notre relation avait connu des hauts et des bas, mais nous avions tenus le coup sans avoir eu la nécessité de faire un break. Les paroles de l’homme que j’aimais confirmaient mes pensées, il m’avouait être des plus heureux. L’écouter dire ces mots qui étaient le meilleur remède qui soit à toutes les inquiétudes en plus d’être auprès de lui. D’ailleurs, plus il me parlait, plus je maintenais de mes mains ses avant-bras passés autour de mon buste.
« Moi aussi » dis-je.

Les quelques minutes qui suivirent furent plus qu’imprévisibles. Tant la réponse obtenu de mon SWAT que la visite surprise. Je venais tout juste de demander à Charlie de m’épouser un jour. Sa réponse fut … autre que celle que j’espérais. En même temps j’ignorais ce que je souhaitais réellement. Je ne savais pas ce qui parlait en premier, si c’était mon cerveau ou mon cœur. La potentielle maladie me rongeait déjà l’esprit et me poussait à agir dans la précipitation. En même temps, je n’avais pas cette impression d’aller trop vite car le grand brun et moi étions ensemble depuis un peu plus de 2 ans maintenant. Nous voulions tous deux construire quelque chose.
Scotchée par la réponse qu’il m’apportait, j’étais redressée à présent tournée vers lui mais toujours assise sur le canapé. Bouche bée, le regard ne masquant pas une peine naissante, j’étais persuadée de le vouloir au fond. En fait, ce qui me faisait mal était peut-être la potentielle véracité des propos de Charlie. J’avais peur de ce futur, peur de ce qu’il adviendrait mais cela ne remettait nullement en cause mes sentiments à son égard. Je l’aimais aujourd’hui mais il en était et serait de même chaque jour. Cela était une chose pour laquelle j’étais sûre. J’avais cette impression que si ça n’était pas une acceptation explicite maintenant, ça ne serait jamais. Le ‘un jour peut-être’ n’était absolument pas une garantie. Pas à mes yeux.
Je restais comme une idiote pendant quelques courtes secondes avant de lui répondre mais le bruit à la porte se faisait plus insistant. Il du aller ouvrir et me planter là. Soudainement dans mes pensées et seule sur ce canapé, je pris subitement peur. Peur parce que ça n’avait rien à voir avec l’avenir. Le fait que je ne sache pas comment seront les jours ou mois à venir justifiait seulement l’accélération de ma demande. Rien d’autre. Mais mon grand brun voyait les choses autrement.

Mes yeux s’humidifiaient alors qu’il était hors de mon champ de vision et de mes doigts j’essuyais rapidement les larmes qui suivaient tout en écoutant la voix de la personne qui arrivait. Une jeune fille vu l’intonation. Je me concentrais sur le babyphone pendant l’échange qui avait lieu dans le couloir mais les pleurs du bébé qui venait de se réveiller cessèrent sans tarder. J’aperçu brièvement la silhouette d’une jeune brunette suivre McPreston vers le coin buanderie. Puis l’homme qui venait de repousser ma demander refaisait surface dans la pièce. En l’écoutant je devinais rapidement que c’était la Eva dont il m’avait parlé occasionnellement. je n’avais jamais rencontré la jeune fille en chair et en os mais je la connaissais via ce que me racontait le SWAT. Je me raclais la gorge avant de dire « non, elle peut rester » d’un ton faiblard mais je ne le pensais pas. Toutefois, nous étions dans l’appartement de Charlie donc il était libre de proposer à la Eva de passer la nuit.
« Je peux prendre Joe chez moi et vous laisser » proposais-je en me dirigeant vers la cuisine.

De la tension ? Peut-être. Je ne voulais pas blâmer McPreston mais je ne me sentais pas au mieux de ma forme après l’évocation du sujet ‘mariage’. En plus, nous n’étions plus seuls ce qui nous empêcherait de poursuivre une discussion sérieuse comme celle-ci. Peut-être que si la jeune fille voulait rester, ce n’était pas en incluant un bébé dans le logement.
A contre cœur, je glissais rapidement à mon partenaire « Je ne sais pas ce qui m’a pris tout à l’heure… oublie ce que j’ai dit ». Ravalant mon égo, j’acceptais toutefois de rester après qu’il me le demande. Puis je verrai enfin cette brunette qu’il voyait régulièrement.

En pensant à cette dernière, je la vis apparaître à quelques pas, vêtue d’un T-shirt de mon compagnon et d’un de mes leggings. Elle faisait une dizaine de centimètres de moins que moi à vu d’œil donc avait du faire un petit plis dans le bas du legging qui, pour le reste épousait ses fines jambes. « Bonsoir, c’est toi alors la fameuse Eva, contente d’enfin te voir » dis-je avec courtoisie mais grande naïveté.

Naïveté car je l’avais déjà vue dans le passé, il y a plusieurs années de cela mais impossible de la reconnaître dans l’immédiat. Ce prénom comme ce visage me semblaient nouveaux. La jeune fille qui devait avoir proche de la vingtaine était plutôt jolie, minois adorable. Une brune dont un charme enchanteur se dégageait malgré ses cheveux mouillés. Visiblement, elle n’avait pas passé la meilleure soirée qui soit.

« McPreston m’a parlé de toi, c’est bien de enfin mettre un visage sur un nom ». En bien évidemment mais je n’avais pas besoin de lui faire des courbettes. Je n’étais absolument pas dans l’humeur de recevoir quelqu’un à vrai dire. Mon échappatoire, le bébé. J’utilisais ce prétexte pour m’éclipser à mon tour. Regardant Charlie, je l’informais « je vais voir Joanna pour être sûre qu’elle s’est de nouveau endormie ». En m’éloignant d’eux pour prendre la direction de la chambre, je pus dire à Eva « fais comme chez toi » bien que sa présence me dérangeait un peu.

Je suffoquais intérieurement, après avoir les avoir regardé tour à tour. Mon unique échappatoire était Joe. Une fois dans la pièce, je refermais la porte doucement et soufflait. Après une grande inspiration et expiration, je m’approchais à pas de loup vers le lit de bébé.
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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyLun 31 Aoû - 10:04



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La brune était plutôt fière de son coup. Deux soirée gâché en une seule, ah ce qu’elle pouvait être diabolique parfois. Et encore ce n’était que le début. Elle avait bien sentie la tension et avait bien prévue d’en rajouter une couche. De toute façon avec son visage d’ange personne ne pourrait ce douter qu’elle venait foutre la merde. Elle aurait bien put débarquer ailleurs, chez Siobhan par exemple ou chez une autre de ses connaissance, mais non. Comment pourrir la vie de Charlie Harper si elle ne débarquer pas a l’improviste  comme ca ? Elle s’était lié d’une fausse amitié avec Charlie McPreston pour cela, pas pour être vraiment amie avec ! Après tout c’était sa raison de vivre, pourrir la vie de cette policière qui avait détruit la sienne.  Elle souri au SWAT et le remercia quand il lui donna des vêtements sec et lui dit d’aller se changer pour ne pas attraper froid pendant qu’il lui préparerait du café.   Elle se retira donc dans une autre pièce pour se changer tranquillement. Elle enfila un tee-shirt gris beaucoup trop grand pour elle, d’ailleurs pour le rendre un peu plus jolie elle fit un nœud avec sur le côté ce qui le rendait un peu plus a sa taille. Puis elle enfila un leggins, surement a Charlie Harper, elle doutait fortement que le SWAT aime porter ce genre de vêtement, où même qu’il lui aille. Bien qu’elle ne put s’empecher de rire un peu en imaginant le brun en leggins.  Enfin, elle du faire un petit ourlé en bas de son leggins pour ne pas marcher dessus. Il faut dire que Charlie Harper était plus grande qu’elle. Elles n’avaient pas du tout la même morphologie en faite.  Mais un jour son petit ami l’avait fait grincer des dents en disant qu’elle avait une ressemblance au niveau du visage avec Mlle Harper.  Vous pouvez être certain qu’elle l’avait insulté de tous les noms.   Quand elle réaparut dans la pièce, elle tomba nez a nez avec Charlie Harper. Elle ne savait pas si la brune vit qu’elle avait serré la mâchoire en se retrouvant face à cette femme qu’elle détestait de toute son âme. Âme qu’elle avait vendue au diable depuis un moment déjà. Elle était face a cette femme qui lui faisait presque des courbettes, preuve qu’elle ne la reconnaissait pas du tout, et Eva n’avait qu’une envie, prendre l’arme du SWAT et tiré une balle dans la tête de cette horrible femme.  Mais en reine des menteuses qu’elle était, Eva lui fit un grand sourire et hocha la tête quand la brune lui dit qu’elle était contente d’enfin la rencontrer. «En effet c’est bien moi, en chair et en os ! Je suis contente de vous rencontrer moi aussi.» oh oui, elle était contente de la rencontrer, car cela voulait dire qu’elle approchait du but. Bientôt elle lui planterait un couteau dans le dos et avec un peu de chance la lieutenant de police ne s’en remettrait jamais. Puis la brune lui dit qu’elle avait beaucoup entendu parler d’elle et qu’elle pouvait enfin mettre un visage sur un nom. Mais la pauvre, si elle savait qu’elles s’étaient déjà rencontrer a plusieurs reprise et qu’elle l’avait même fait pleuré. Ce visage elle aurait du le reconnaitre si elle avait du cœur. Mais bon là encore, Eva afficha un sourire sur son visage alors qu’elle avait qu’une envie cracher sur miss Harper et passa une main dans ses cheveux mouillés «Moi aussi il ma beaucoup parler de vous. Je suis désoler je ne suis pas très présentable, j’aurais préféré que vous me rencontriez dans de meilleures circonstances. »  Elle rit un peu et doucement. Elle savait que même avec les cheveux mouillés et le maquillage coulant, elle avait ce charisme et cette prestance propre a elle. Après tout elle était dans le même état quand elle avait rencontré Matt.  Et il avait quand même flashé sur elle.  Elle fit un sourire a la brune qui se retirait déjà en lui disant de faire comme chez elle et se tourna vers le SWAT qui lui donnait une tasse de café bien chaud. Elle prit la tasse et pencha un peu la tête « Y’a comme une tension. Je vous dérange dans une dispute ? Si tu veux je peux partir hein.  Ou…Aller lui parler si tu veux. Entre filles on devrait pouvoir se comprendre. Merci pour le café en tout cas. » Dit elle avant de boire une gorgée de café. Il avait beau être brulant c’est comme cela qu’elle le préférait. Brut et brulant, un peu comme elle dans le fond.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyMar 8 Sep - 8:08

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Je n'étais peut être pas une fille, mais j'avais quand même une idée assez précise de ce que je voulais pour mon mariage. Depuis que j'étais avec Charlie, j'avais eu le temps d'y penser, même si elle m'avait fait comprendre plus d'une fois que ce n'était pas pour tout de suite. Ça ne m'avait pas empêcher de rêver. Moi dans un costume noir - que je garderai toute la journée pour une fois - et elle dans une robe blanche, simple et élégante. Je voulais une musique douce pour l'accompagner vers moi, mais ce que je souhaitais par dessus tout c'était qu'elle m'aime autant que je l'aimais. Et pour le moment je ne pensais pas que c'était le cas. La probable réapparition de son cancer était la cause de sa demande, pas ses sentiments. Souvent - surement trop - je me comparais à Mason, elle n'aurait pas hésité à sauter le pas avec lui, malheureusement je n'étais que le remplaçant de cet homme. C'était différent. Je n'aurais pas du me comparer à lui, elle ne le faisait peut être pas... De toute façon le mal était fait, je lui avait dit "peut être" et cette réponse ne lui avait pas plus. Elle me regardait tristement et forcément je me mis à me sentir coupable. Qu'est ce que je pouvais bien faire ? Elle me tournait le dos à chaque fois que j'abordais le sujet et là pouf d'un coup elle me le ressortait sans prévenir. J'allais la faire pleurer. Encore. Qu'est ce que je pouvais être c** par moment !
La personne qui frappait à la porte me permit de m'éclipser. De nous laisser chacun un peu d'espace, mais je savais d'avance que je laissais une Charlie défaite derrière moi. J'ouvris et je découvris Eva sur le pas de ma porte. Qu'est ce qu'elle pouvait bien faire là ? Ce n'était pas son quartier et je n'avais pas souvenir de l'avoir invité. En même temps, vu l'état dans lequel elle était arrivée, cette visite n'avait rien d'une visite de courtoisie. Elle se réfugia contre moi et je vis alors que la petite jeune n'avait pas le moral - je devais les attirer ce soir -, alors sans me poser plus de question je la fis rentrer chez moi. Elle s'expliqua rapidement, mais sur le moment, je voulais surtout qu'elle se change pour ne pas qu'elle attrape froid. Je lui donna des vêtements avant de l'envoyer enlever ses fringues détrempés et j'en profita pour revenir près de ma brunette. Qui faisait toujours la tête.

« Charlie, je... » Elle voulait fuir, exactement ce qu'elle m'avait reproché de faire un peu plus tôt. J'avais le cœur lourd pour elle et en même temps, elle m'agaçait un peu. M**de ! Et voila que maintenant elle voulait que j'oublie tout... C'était mission impossible, pas un sujet comme celui là. Entendant Eva revenir, je décida de suivre ses instructions au moins pour ce soir, pour que le malaise s'étouffe un peu. « Reste. » Ajoutais-je faiblement - et sans grande conviction -.

Eva revint et se mit à parler avec Charlie. Je les écoutais à moitié en finissant de préparer le café. Elles se présentaient, échangeaient les formalités d'usages... Je revenais à peine quand ma belle décida d'aller voir Jo soit disant pour s'assurer qu'elle dormait bien. Ouais... Elle fuyait. J'étais le roi des fuyards alors forcément que je le voyais. Elle allait mal et je le savais, pourtant son attitude m'énervait. J'aurais préféré qu'on parle, quitte à s'engueuler, ça aurait été mieux que ça. Cette tension désagréable entre nous.

« Ce n'est rien ! » Aboyais-je à moitié sur Eva quand elle se mit à poser des questions. La pauvre dégustait alors qu'elle n'y était pour rien. « Désolé. La soirée a été longue. »

Ce n'était pas comme ça que j'avais imaginé la rencontre entre les deux brunes. Je me pris une tasse de café avant d'aller au salon avec Eva, la télé était toujours allumée et je mis la musique pour avoir un fond sonore. La plus jeune des brunettes buvait son café malgré que celui ci fume encore, moi je peinais à le tenir entre mes mains tellement la tasse me brulait. Au moins ça m'apportait une distraction et je pouvais tenter d'oublier un peu ma belle Charlie qui s'était réfugiée dans la chambre. Il le fallait si je voulais être capable d'aider Eva, c'était bien pour ça qu'elle était venue là, non ? Parce que quelque chose n'allait pas. Ou pas bien. D'après ce que j'avais compris elle était partie de chez elle et je supposais qu'elle s'était engueulée avec son copain. On devrait peut être faire un échange, les filles ici et les mecs là bas.

« Tu veux me parler de ce qui ne va pas ? » Oui, non, du moment que la question ne se retournait pas contre moi, ça irait.

Le plaid se retrouva autour de la brunette et je passa un bras fraternel autour d'elle. Comme souvent, je la traitais comme si elle était ma petite sœur, ça ne me plaisait pas de la voir ainsi et en même temps je ne souhaitais pas la forcer à parler. J'aurais pu rester des heures en silence à attendre que le temps fasse son travail de pansement. Un peu de patience dans mon cœur de brute. Mais je devais m'avouer que j'avais envie de savoir ce qu'Eva avait bien pu vivre pour finir chez moi à cette heure là.
J'attendais encore la réponse d'Eva quand le téléphone de Charlie annonça un nouveau message. Je n'osa pas le lire pendant une seconde, c'était son téléphone après tout, mais je finis quand même par le faire. Sans regret. C'était Regina qui demandait s'il était possible que l'on garde mini Jo jusqu'au petit matin. Chouette... Échappatoire parfait pour ne pas parler de nos soucis. Je sentais de plus en plus que la conversation que l'on devait avoir ne se ferait pas avant... Avant jamais.

« Tu m'excuses, faut que je donne ça à Charlie. Je reviens dans une seconde. » Top chrono. Je pris le téléphone avant de rejoindre la chambre et malgré l'obscurité je la repéra assez facilement. « Il y a un message de Regina, elle voudrait qu'on la garde jusqu'à demain matin. » J'aurais du m'arrêter là, mais ce fut plus fort que moi et il fallut que j'en remette une couche. « Ça te donne une excuse parfaite pour me fuir jusque là. »

Charlie n'allait pas me hurler dessus, il y avait un bébé dans la pièce, mais ça ne voulait pas dire qu'il ne fallait pas que je parte vite. En général j'étais celui qui faisait empirer les petites disputes en tornades violentes. Un vrai pro dans le domaine. Cependant je n'avais toujours pas appris comment m'en sortir. Alors je pris assez rapidement la porte pour rejoindre Eva qui m'attendait sur le canapé. La petite jeune avait fini sa tasse et s'était emparée de la mienne.

« Je vois qu'on ne s'emmerde pas. » Dis-je avec un petit sourire sincère. J'adorais le fait qu'elle soit nature.
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Charlie E. Harper

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MessageSujet: Re: [2613] You, Baby and Me.   [2613] You, Baby and Me. EmptyVen 11 Sep - 23:56


Charlie & Charlie
Je venais de me surprendre moi-même à m’engager auprès de Charlie. Pour nous, c’était un grand pas en avant. Le fait d’admettre que je me voyais être auprès de lui, à ses côtés pour le restant de ma vie. Il était fort probable que l’angoisse d’avoir de nouveau un cancer me poussait à accélérer les choses mais ça ne modifiait en rien les sentiments que j’éprouvais. Le problème, c’est que mon SWAT avait l’impression qu’il s’agissait de paroles sous l’effet de l’émotion. Il ne me croyait pas prête ou il devait penser que je ne souhaitais pas réellement m’engager dans le fond. Croiser son regard était pénible alors qu’il venait de littéralement reporter ma demande. Certes je ne venais pas, sur le champs, de lui demander de me passer la bague au doigt. Je lui révélais simplement avoir envie de cela dans un futur plus ou moins proche.

Le fait que l’on soit interrompus m’avait plutôt dérangé. Ce n’était absolument pas le bon moment, le timing était très mauvais. Ne pas pouvoir être uniquement avec lui m’empêchait de parler ouvertement car la personne qui venait de faire irruption n’avait nul besoin de savoir ce qui se passait entre nous. J’avais reconnu cette jeune fille. Enfin, pas comme vous le pensez. Charlie McPreston m’avait beaucoup parlé d’elle, la brunette était devenue très proche de lui et de ses collègues et bien qu’il y ait une grande différence d’âge entre ces deux-là, ils passait pas mal de temps ensemble. Peut-être que la jeune fille s’était accrochée à lui comme à une bouée, peut-être qu’il lui avait promis de l’aider à tout moment je n’en savais rien. Je ne comprenais pas forcément le lien qui les unissait mais par dessus tout, je n’avais pas mon mot à dire là-dessus. J’avais le droit, de mon côté d’avoir mes fréquentations, et McPreston n’y pourrait rien. Cependant, lorsque je voyais ce regard brun-vert de l’intruse, quelque chose me perturbait. Mon instinct me poussait à m’en méfier et une fois de plus, c’était sans trop comprendre le pourquoi du comment. Je ne sais pas, quelque chose éveillait ma suspicion mais je ne parvenais pas à mettre le doigt dessus. Le feeling. C’était sans doute ça. On parle de feeling dans les relations humaines et ce n’est pas pour rien.

Je faisais preuve d’une simple courtoisie avec la brunette que j’allais devoir apprendre à connaître un peu. Par définition, s’engager avec quelqu’un, c’est aussi faire des efforts à l’égard des personnes qui comptent pour lui ou pour elle, c’est faire des concessions. Nous n’étions pas mariés certes, mais l’amour inconditionnel que j’éprouvais pour mon SWAT impliquait cet effort de ma part. On n’épouse pas forcément les relations de l’autre mais on essaye d’arrondir les angles. Puis, pour l’instant, qu’est-ce que je pouvais bien reprocher à Eva ? Absolument rien, je ne la connaissais pas. Mon métier prônait le bénéfice du doute. Je laissais donc une chance à la jeune fille.

Les paroles échangées furent brèves, je pris la fuite en trouvant refuge dans la chambre à côté de Joe.  Caressant avec la plus grande délicatesse et douceur la main de la petite Joanna qui bougeait doucement alors qu’elle replongeait dans les bras de Morphée, je sursautais presque en entendant la voix de mon Homme. Il savait très bien arriver à pas de loup, débarquer et filer aussi vite qu’il arrivait. D’ailleurs, c’est sa façon de parler qui illustra bien cela. Il m’annonça qu’on aurait la garde du bébé jusqu’à demain matin finalement.
« Ah, très bien, de toute façon elle s’endort de nouveau, ça aurait été dommage de la réveiller pour qu’elle rentre » dis-je à voix basse alors que le grand brun ne dépassait pas le seuil de la porte. Le connaissant, il avait un franc-parler et ne retenait pas forcément ce qu’il avait sur le cœur. Quand il faisait cela, il manquait généralement de tact et cette maladresse m’avait séduite. Enfin, à la fois j’étais séduite et en même temps ça pouvait me mettre aussi hors de moi. Il remuait sans s’en rendre compte le couteau dans la plaie.

« Pour te fuir ? Attends Charlie, Ch… » trop tard, il avait filé avant que je ne puisse hausser le ton. De toute façon, il avait été très malin sur le coup car Joe dormait et je n’allais certainement pas la réveiller. Le pire, c’était que monsieur avait vu juste. Enfin, je n’avais pas l’impression de fuir mais disons que je trouvais refuge auprès du bébé. La discussion, je l’aurais volontiers poursuivie si seulement nous étions encore seuls. Soupirant, je laissais donc bébé Joe plonger dans ses rêves. Evidemment que je n’avais qu’une chose en tête, c’était reprendre la conversation laissée et surtout ne pas lui donner l’impression que je n’osais plus en parler ou pire, que je le fuyais. Ce n’était absolument pas dans mes habitudes et après m’être mentalement bottée le derrière, je retournais dans le salon avec la jeune brunette.

Avec l’intention de faire preuve de maturité et surtout de politesse, j’arrivais dans la pièce commune le sourire aux lèvres mais en n’ayant pas passé à côté de la complicité qu’il y avait entre Eva et Charlie. Je le voyais tout pimpant et tout sourire avec elle. L’air de rien, j’affirmais à la brunette en parlant du bébé « elle dort comme un petit loir ». J’avais repris place à côté de mon compagnon sur le canapé puis avec tendresse, posais ma main sur sa jambe en poursuivant naturellement la discussion. « Est-ce que tu te sens mieux ? Tu as un peu moins froid ? » Il fallait que notre invité se sente à l’aise et surtout ne sois pas trempée comme à son arrivée. La pluie était venue d’un coup frappant brutalement les fenêtres de la baie vitrée. Personnellement j’avais un goût particulier pour cet élément naturel, cette force de la nature mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Visiblement, Eva avait pu se réchauffer. « Babe, tu ne m’as pas répondu pour le mariage auquel on est convié… je réponds qu’on sera présent ? ». Il avait lieu à la rentrée au tout début de l’automne. Belle saison pour célébrer cet événement. C’était absolument sans penser à notre propre discussion à ce sujet que je lui posais la question. « Si tu ne veux pas, ne te sens pas forcé … ». S’il refusait cette invitation, j’essayerai de proposer à une autre personne bien que cela paraisse étrange d’avoir un ‘+ 1’ qui n’est pas notre compagnon. Puis, peut-être qu’il me donnerait ainsi son avis sur l’institution même du mariage. Un simple avis.

Un maux de tête vint subitement me procurer une certaine douleur qui me surpris. Je dus masquer cette sensation désagréable alors que l’on me répondait.
Enfin, cela ne sembla pas échapper au regard de la brunette. Du moins je l’avais cru, car elle me donnait l’impression d’être observée de la tête aux pieds.
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