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 You're in my veins.

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Charlie E. Harper

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Charlie E. Harper
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potins : 1817
âge : 36 ans
statut civil : Mariée depuis le 6 Aout 2016 !
quartier : Kingston Grove
profession : Lieutenant de Police (Crim')
pseudonyme : Porcupine.
célébrité : Stana Katic
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copyright : stanakaticland. stanakaticbrasil. castlelounge. stana-katicfans. stana-for-always. drstanakatic. for-lovers-only. alwayswiththecoffee. katicisms. castlelover47. stanacatik. motley control. Phantasmagoria. RIDDLE. stanakaticdaily. eileen-kath-madley. Hotmess

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MessageSujet: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyDim 15 Nov - 22:16


Charlie & Charlie
Vendredi 30 octobre, je venais de recevoir le MMS de McPreston pendant la journée. J’étais assise à mon bureau, en train de remplir de la paperasse le temps d’avoir des informations complémentaires sur l’enquête en cours. Mes acolytes s’étaient chargés d’aller sur place interroger des témoins. Je préférais tout comme eux être sur le terrain mais la profession voulait que je me charge également de quelques aspects administratifs dont j’étais la seule, en raison de mon statut de lieutenant, apte et autorisée à remplir.

Implicitement, j’avais des doutes quant au lien des tâches plus calmes qu’on me demandait d’accomplir dans un bref délai et l’annonce de mon état de santé à ma supérieure le cap’taine Willows. Régulièrement, les forces de l’ordre doivent effectuer un rendez-vous chez un praticien du domaine médical et doivent remettre un courrier écrit par le médecin. Il était donc impossible de cacher l’annonce du retour d’un cancer. J’avais appris cela quelques jours auparavant et avais encore du mal à réaliser tout cela. Le traitement allait débuter dès la première semaine de novembre.

Quoi qu’il en soit, ma concentration s’est évaporée un bref instant. A la lecture du message que je venais de recevoir, j’eus d’abord un sourire, puis un rire avant de cogiter davantage.

Charlie était un homme qui pouvait tout à fait être sérieux et responsable dans certaines circonstances, depuis le temps que je le travaillais je commençais à le connaître, mais il était également très enfantin, ne se prenant pas au sérieux et bien souvent nous prenions l’habitude de nous expédier des messages humoristiques dans la journée ou des photos de ce que nous voyions avec un commentaire drôle en guise de caption. C’était nous, notre fonctionnement. L’ère des nouvelles technologies aussi je ne sais pas.
Alors, en voyant ce gâteau de mariage des plus fantasques, ma réaction fut quelque peu multiple. Je finis par répondre afin de l’interroger sur le degré de sérieux de son message. Mon cœur se mis à battre à 200 à l’heure. J’en avais presque les mains moites en lui répondant.

Pas le temps d’écrire davantage, mes coéquipiers étaient de retour. Un diner tranquille à l’appartement avec mon SWAT était planifié, je prendrai deux cornets en chemin. D’ailleurs, je passais entre-temps un coup de fil à cette pâtisserie afin d’avoir des cronuts un peu spéciaux. Sur le chemin du retour, je pus les prendre, dans une jolie boite blanche et dorée.

Le ciel étant couvert depuis la matinée, les nuages ont cédé la place à une pluie qui s’avérait de plus en plus forte. Trempée, je me dépêchais alors d’entrer dans l’immeuble.

J’allais à mon appartement et me dégageais de certaines affaires encombrantes que je portais ou que j’avais dans les bras. Cronuts posés sur la table de cuisine, veste sur un porte-manteau, je me dirigeais dans la chambre pour avoir accès à la salle de bain. J’avais besoin d’une douche pour me réchauffer et prendre le temps de me sécher avant d’accueillir mon compagnon. Changement de tenue également pour quelque chose de plus confortable comme un pantalon legging en coton, une joli haut blanc avec un beau décolleté et les manches 3/4 , ouvert dans le dos ce qui permettait de faire apparaitre par intermittence selon les mouvement un peu de mon corps. C’était tout le côté discret et subtile de ce haut d’ailleurs. Charlie m’avait dit qu’il se chargeait d’apporter le diner d’un traiteur, il ne voulait visiblement pas que l’on passe trop de temps à faire la cuisine.

Naturellement je m’aspergeais d’un spray de parfum vanille anis de Jo Malone avant de prendre place dans le salon et d’au moins mettre la table. Il ne m’avait pas interdit de préparer un petit apéritif à ce que je sache. Mon caractère un peu têtu me poussa donc à me retrouver quelques minutes plus tard, tablier autour de la taille et couteau à la main en train de couper des crudités.
Juste avant cela, j’avais pris le soin de mettre une musique relaxante que j’appréciais pour me détendre, du jazz qui passait à la radio.

Tellement plongée dans diverses pensées, je n’avais pas entendu la porte d’entrée s’ouvrir et encore moins l’approche de celui que j’attendais.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyVen 20 Nov - 20:18

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Mes yeux étaient rivés sur ma checklist, je vérifiais méthodiquement que j'étais prêt. C'était la seule façon que j'avais trouvé pour ne pas perdre tous mes moyens. J'allais faire ma demande à Charlie et même si j'étais sur de mon choix, j'avais peur de comment la soirée allait se dérouler. Peur de tout ce que j'allais faire de travers sans même m'en apercevoir. Je vérifiais une dernière fois avoir tout ce dont j'avais besoin avant de pousser la porte de l'appartement et d'y entrer pour ce qui allait être une des soirée les plus importante de ma vie.
Une douce mélodie m'accueillit. J'avançais silencieusement jusqu'à la voir en train de couper des légumes, elle était dans son monde à tel point qu'elle ne me remarqua pas. Je déposa notre repas sur le comptoir avant d'aller la rejoindre et de passer mes bras autour de ses hanches fines.

« Hello beautiful. »

J'y allais doucement pour ne pas la brusquer - ça aurait été bête de finir la soirée à l'hôpital à cause d'un accident de couteau -. Je l'embrassa dans le cou, profitant de l'instant pour prendre une grande inspiration et me perdre dans son parfum vanillée. Tout se déroulait parfaitement pour le moment, j'en oubliais presque que j'étais stressé. C'était peut être - surement - parce que tout ressemblait comme deux gouttes d'eau à une soirée banale de tous les jours. Elle s'était habillée de manière décontractée, tout comme moi, le repas était simple et mise à part la discussion qui nous attendait, rien ne sortait de l'ordinaire.

« Il me semblait que j'étais censé m'occuper du repas. » De ma place, je mis mes mains sur les siennes pour reprendre ce qu'elle faisait, même si le plus gros du travail avait déjà été fait. « Laisse moi finir. »

On cuisinait assez souvent ensemble, mais je ne m'étais jamais retrouvé à la bloquer entre le plan de travail et mon corps. Mais c'était agréable d'être prêt d'elle, de l'avoir pour moi dans un moment aussi simple que celui là. Elle avait beau faire partie de mon quotidien, j'avais toujours besoin de sa présence, de sa personne, de ses mots et de ses sourires. Charlie était devenue indispensable à ma vie. Oui, fin c'était logique... Si elle ne l'avait pas été, jamais je n'aurais songé à l'épouser.
Ma tâche terminée, je fis pivoter la brunette pour qu'elle me fasse face. Je ne savais pas pourquoi je ne l'avais pas fait avant, son beau visage m'avait manqué. Mon regard se perdit dans ses yeux d'un vert vibrants avant de faire un rapide aller retour vers ses lèvres. J'avais envie de l'embrasser, mais si je le faisais, j'avais peur de ne plus savoir en décoller. Alors plutôt que de me laisser avoir par la tentation, j'embarquais ma belle pour une danse au milieu de la cuisine. Un slow lent pour ne pas que je lui marche sur les pieds. Je m'appliquais tout en souriant devant l'aisance que l'on avait acquise depuis que l'on était ensemble.

« Je dois te donner quelque chose. » Dis-je en lui rendant sa liberté à la fin d'une mélodie.

M'échappant de notre cocon, je fis un pas en arrière pour atteindre un des sac que j'avais apporté un peu plus tôt. Je n'avais pas prévu d'exécuter mon plan aussi rapidement, mais la boule que j'avais au ventre m'empêchait de profiter pleinement de la soirée. Je voulais en finir au plus vite pour être serein à nouveau. Quitte à couper court au suspens avant même qu'il n'ai vraiment commencé.
Du sac je sortis un collier de fleurs typique de mon île natale. Je l'avais confectionné après lui avoir envoyé l'image du gâteau. Ça avait été assez laborieux. Les souvenirs d'enfance avaient eu du mal à remonter à la surface et j'avais été obligé d'appeler ma mère pour qu'elle me rappelle comment m'y prendre. Au final, j'étais plutôt fier de moi. Les fleurs blanches étaient reliées les unes aux autres assez joliment et au milieu des pétales j'avais réussi à dissimuler la bague que je voulais lui offrir. Quelque chose de discret, pas tape à l’œil.

« 'Hope you like it. »

Je tremblais en lui mettant le collier autour du cou, la pression était à son comble alors que ça n'aurait pas du. J'étais en train de stresser pour quelque chose qui aurait du être simple et romantique et sans prise de tête. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Elle était ma One and Done, je le savais alors pourquoi tant de craintes ? Ce n'était même pas comme si ma mère désapprouvait, elle m'avait donné sa bénédiction. Un de nos plus gros soucis était donc derrière nous. Je portais mon tee shirt préféré avec un panda bleu, alors ça ne pouvait pas être ça non plus.
Finalement, la seule chose qui pouvait me faire autant peur, c'était la possibilité d'être déçu. De ne pas entendre ce que je voulais, ou qu'une partie... J'ouvrais mon cœur en grand, j'étais vulnérable. C'était une sensation à la fois magique et horrible. J'avais besoin que ça se termine rapidement si je voulais que mon palpitant survive à cette soirée.
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Charlie E. Harper

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptySam 21 Nov - 18:41


Charlie & Charlie
Dans la cuisine, je m’affairais sans perdre de temps. Ceci n’impliquait pas que je sois sur le qui vive à couper les légumes d’une rapidité extrême ou que je m’agitais ardemment. Je commençais simplement a trancher quelques légumes et crudités après m’être occupée d’un ananas - importé bien sûr - dégoté quelques jours auparavant au marché.

Avec cette musique de Jazz, je me laissais simplement bercer, en pensant à rien de particulier. L’esprit complètement vidé, aucune préoccupation par le travail de la journée, le traitement qui allait débuter ce lundi 2 novembre… rien. J’étais sereine. Comme beaucoup de personnes, j’aurais pu, à cet instant me morfondre et me sentir mille pieds sous-terre sachant ce que j’allais endurer pendant les mois à venir. Pour l’instant je travaillais encore donc je n’avais pas cette impression d’être malade. Le choc avait été annoncé, révélé, je ne le masquais pas aux personnes qui me tenaient à cœur mais ne le répandais pas non plus sous tous les toits.
Je m’étais déjà effondrée - intérieurement - en apprenant la nouvelle quelques semaines auparavant et mon caractère de battante voulait que je ne me sente pas achevée. Que je continue. De profiter de tout. Certes j’avais peut-être précipité les choses en parlant de mariage à McPreston mais je m’étais rendue compte qu’il était l’homme que je voulais à mes côtés pour le restant de mes jours. Un tel engagement était à la fois excitant et effrayant. Mais je me sentais plus que prête à aller de l’avant et de franchir une étape supplémentaire. A défaut de pouvoir avoir un enfant le temps que je sois guérie, la plus belle chose que je pouvais lui offrir était ma loyauté, dévotion, amour et âme. Exclusivement à lui.

D’ailleurs, ce sont les mains délicates du grand brun que je sentais sur mes hanches alors qu’il venait d’annoncer sa présence. J’avais un simple sourire aux lèvres sans moufter et je poursuivais ma tâche.  « … ah enfin, je commençais à me sentir seule… » dis-je le laissant couvrir mes mains des siennes pour poursuivre la cuisine. « Mais je vous laisse la baguette, maestro… » dis-je tout en appréciant l’avoir tout contre moi. Sa présence était un réconfort indéniable, quelque chose qui me permettait de me sentir bien et heureuse. Ce soir, nous savions déjà lui et moi de quoi nous allions parler suite aux messages échangés dans la journée et aux discussions précédentes mais ce n’est pas pour autant que nous avions fait les choses en grand avec une organisation des plus romantiques comme le lieu. A vrai dire, cela m’était complètement égal. Être dans une robe de soirée, dans un restaurant ou en extérieur, avoir des bougies qui arborent la table ou des pétales de rose au sol…. tout cet ultra-romantisme cliché, je m’en contrefichais. Je préférais que cela se fasse en toute intimité et dans la plus grande des simplicité. Dans l’un de nos appartement, lui et moi en mode casual… c’était tout aussi parfait à mes yeux. La seule personne constante qu’il me fallait était celle de McPreston de toute façon. Je faisais abstraction de tout le reste. « Merci de m’accompagner dans toute cette épreuve » dis-je en étant reconnaissante qu’il n’ait pas déjà pris les jambes à son cou. A peine nous eûmes le temps d’échanger quelques mots qu’il avait déjà fini de couper les derniers ingrédients, il ne restait plus qu’à poêler le tout. Ce mélange sucré-salé grâce aux ananas rappelait incontestablement un repas hawaïen.

Je me retournais alors en même temps que Charlie me le faisait comprendre par ses gestes et je pus me perdre dans son regard doux, confiant et terriblement séduisant. Se regarder quelques secondes avant que ma main vienne se poser sur son torse. Non loin de l’oreille du panda dessiné sur son t-shirt. J’allais l’embrasser, j’en avais envie mais il pensa à quelque chose d’autre visiblement. Avant de trop s’égarer. Un peu curieuse, j’inclinais ma tête tentant de voir ce qu’il allait sortir d’un des sacs qu’il avait trainé jusqu’à la cuisine. Posant mes mains devant ma bouche et ne cachant pas un air de surprise en voyant la beauté du collier et surtout la symbolique, je fus immédiatement émue avant de lui dire « I love it. Did you make it ? It’s beautiful ! » tout en le laissant me le passer autour du cou. Sachant qu’il venait de là-bas, depuis le temps que nous nous connaissions j’avais bien sûr pris quelques renseignements sur la vie hawaïenne, la culture bien que je ne connaissais pas encore tout très bien. Mais j’avais appris davantage sur cette tradition du collier de fleur et le temps que les hawaïen(ne)s passaient à les confectionner, la technicité. Attrapant délicatement la mâchoire de mon homme d’une main délicate, je l’embrassais doucement avant de regarder ce collier. Je n’avais pas encore vu la bague qui était mêlée aux pétales.

« Moi aussi j’ai quelque chose pour toi ». Je n’avais pas envie de me retenir le contexte était parfait et collait avec ce que j’avais à lui offrir. « Je t’abandonne une minute, je reviens » dis-je en tournant les talons toujours en regardant ce collier à la fois avec mes yeux et mes mains. Manipulant  avec délicatesse l’objet qui sentait bon avec des fleurs provenant de cette île paradisiaque, c’est au moment où je franchi la le seuil de ma chambre que je vis cet objet brillant enfilé sur le fil fin du collier, au milieu des fleurs. « Oh my …. gosh… ». Des millions de frissons s’accaparèrent de mon corps, j’eus chaud et froid en même temps. Je savais, c’est vrai, que l’on devait parler du sujet ce soir mais la demande pouvait se faire à n’importe quel moment. Puis, de façon absolument pas conventionnelle, je retrouvais là mon SWAT pas toujours doué ou à l’aise avec les mots mais bien plus avec les gestes et les attentions. Avait-il peur de mal formuler la question ? De me la poser directement ? Cependant, il devait bien s’attendre à la réponse puisque j’étais la première à lui demander d’accompagner ma vie. « Charlie !… » m’exclamais-je avec les larmes qui montèrent aux yeux sur le coup de l’émotion. Bien évidemment il apparu dans le salon plutôt rapidement. La demande était des plus originales et ce n’était pas surprenant venant de sa part.

A mon tour je redescendais les marches du salon et une fois sur le sol même, j’acquiesçais d’un hochement de tête. « Oui. C’est oui, évidemment que je le veux. Je n’attendais que ça…. ». Je ne pus retenir les larmes de joie qui vinrent couler sur mon visage avant de me diriger d’un pas rapide vers mon SWAT. « All I want is you. Only you ». Mon regard humide était ancré dans celui bleuté de mon - à présent - fiancé. Je n’avais pas ressenti cette sensation de bonheur ultime depuis plusieurs années et ça me chamboulait. J’enlaçais cet homme qui me rendait heureuse pour lui offrir un baiser passionné.
Lorsque nos lèvres se séparèrent, il me retira le collier pour l’ouvrir et ôter la bague. Une fois que je l’eus remis, j’observais cet bijou magnifique qu’il tenait dans sa main, un fin anneau en or blanc serti d’un joli diamant. Je le laissais me passer la bague au doigt extrêmement émue. « I’ll never stop loving you…. ».

Ce qui s’ensuit fut le fruit de mon envie - et je pense de la sienne aussi -. Cette demande était parfaite à mes yeux, il était parfait. Je ne pus résister à l’emprise de son charme, à ses lèvres de nouveau et je me rapprochais sans hésiter une seconde de lui pour l’entraîner vers la chambre. Refermant la porte derrière nous, je pris les devants en ôtant mes vêtements pour aller bien plus vite et ne plus subir cette tentation et calmer mes ardeurs. Je ne me fis pas prier pour le rejoindre sur le lit, à califourchon et faire de ce que nous étions sur le point de partager un moment inoubliable. En quoi ? Je m’étais procurée de quoi lui bander les yeux et lui attacher les mains. Le plaisir avant tout.

Ce n’est qu’environ 40 minutes plus tard et avec de la sueur que je le détachais enfin. Il avait récupéré sa vision un peu auparavant ceci dit. Me blottissant dans ses bras, je souris avec amusement pour lui demander « … alors le sexe entre fiancés… c’est encore mieux hmm ?… comment vous sentez-vous monsieur McPreston … ? ».  Avec ces derniers déroulements, j’avais complètement fait omission de ce que j’avais pour lui. Mais nous avions encore tout le temps que nous souhaitions devant nous. Je savourais cet instant et regardais de nouveau cette bague qui habillait mon annulaire gauche.
Ayant repris notre souffle et une fois plus calmes, retrouvés, je lui demandais par pure curiosité. « Raconte-moi. Raconte-moi comment tu l’as choisie, quand… le déclic… tout, je veux tout savoir ». Je voulais savoir comment tout cela s’était préparé - plus ou moins - dans sa tête, le moment du choix de la bague, de la décision de la demande… ce qu’il ressentait… je l’aurais écouté pendant des heures à vrai dire.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyLun 30 Nov - 12:08

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Le collier de fleur que je venais de lui passer autour du coup était pleins de promesses, mais elle ne l'avait pas encore remarqué. Pour elle ce n'était qu'une attention de plus de son gentil Hawaïen. D'ailleurs, en réponse à ce cadeau, elle était partie chercher quelque chose pour moi dans sa chambre, sauf que sur le chemin, elle avait trouvé "ma promesse". La bague. D'un coup d'un seul son esprit avait pris un tournant à 180° pour réaliser ce qu'il se passait pour elle. Charlie était revenue vers moi, des larmes pleins les yeux, pour me dire que oui. Oui elle voulait bien devenir mienne plus officiellement.

« I love you. » Elle était à sa place contre moi pour partager ce bonheur. Nos lèvres se séparèrent après un baiser passionné et je pus enfin lui mettre la bague au doigt. Parfait. Je pouvais être l'idiot le plus heureux du monde à présent.

---------------

« I had no idea. »

Mes poignets étaient encore un peu douloureux et mon souffle avait bien du mal à se réguler, mais j'étais l'homme le plus heureux du monde. La célébration de notre nouvel engagement avait été bien au dessus de tout ce que j'aurais pu imaginer. Elle m'avait une nouvelle fois surpris avec des talents cachés qu'elle ne me dévoilait que petit à petit. Chaque jour j'en apprenais un peu plus sur elle, chaque jour je tombais un peu plus amoureux de cette brunette. La mienne. La bague qu'elle admirait en ce moment faisait d'elle ma fiancée... Si je n'avais pas été aussi bien avec elle dans mes bras, j'aurais probablement été sur le toit pour le crier à quiconque voudrait bien l'entendre.

« Tu veux tout savoir ? Elle est où la magie du mystère dans tout ça ? » La taquinais-je en prenant sa main pour y déposer un baiser. « Je vais commencer du début alors. » En espérant que ça ne dure pas trop longtemps.

« Tu te souviens de la nuit ou on a gardé Jo ? Après t'avoir dit "peut être" j'ai réalisé que c'était totalement stupide, que la question n'était pas "si" mais "quand". Je voulais être avec toi pour tout traverser, même si je dois t'avouer que j'avais la trouille devant ce qui nous attendait. » C'était toujours le cas. Son traitement commençait la semaine prochaine et j'avais toujours aussi peur de la perdre. Même si elle était forte et que tout se présentait bien. « Quelques semaines après, quand je t'ai dit que j'allais un weekend chez mes parents, ben... je t'ai menti. Fin j'ai été les voir, mais j'ai aussi été voir ta mère. Je voulais avoir son avis. » Ou plutôt son autorisation. « Tu l'appelleras. Elle sera contente de t'entendre lui dire que j'ai enfin réussi à passer à l'acte. » J'aurais bien assez à faire quand j'appellerai ma mère. Elle allait être aux anges. « En rentrant j'ai acheté ta bague. J'espère qu'elle te plait autant qu'elle me plait... J'ai choisi au coup de cœur. Je n'avais jamais fait ça auparavant. » Les vendeuses de la bijouterie allaient se souvenir de moi longtemps avec ma comparaison entre les bagues avec des saphirs et le style de Frozen. « Puis j'ai commencé à essayer de faire ma demande. Je vais t'épargner tous mes fails, parce qu'il y en a eu un paquet. » Plusieurs fois, j'avais eu envie de le faire, trouvant l'endroit et le moment propice, mais soit je perdais tout mon courage, ou quelqu'un se présentait, il y avait toujours une excuse pour moi de ne pas le faire. Jusqu'à ce soir. J'avais pris mon courage à deux mains et je m'étais lancé. « Je n'ai pas cherché la perfection, j'ai fait comme les idées me venaient. Et j'ai suivi ma checklist pour ne rien oublier. » A m'entendre, ma demande avait été presque mécanique, sans émotions, mais ce n'était pas le cas, j'avais juste un peu de mal à les exprimer. J'étais heureux et mon cœur ne pouvait s'empêcher de battre plus vite qu'à la normale, je ressentais à la fois de la fierté et du bonheur, mais aussi une pointe d'appréhension, d'excitation. Bref, un vrai feu d'artifice intérieur.

En emménageant dans l'appartement d'en face, je ne m'imaginais pas me retrouver là aujourd'hui. J'avais eu énormément de chance et ce n'était pas fini. On avait encore un long chemin à faire ensemble, avec ses hauts et ses bas. La vie nous resservait bien des surprises pour notre futur.

« Au fait, tout à l'heure tu as dit que tu avais quelque chose pour moi, c'était quoi ? » Curieux, j'étais impatient de voir. Surtout si la surprise était aussi chouette que les liens qu'elle avait utilisé pour m'attacher et me bander les yeux. On s'était bien "amusé" avec.
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Charlie E. Harper

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyMer 2 Déc - 22:41


Charlie & Charlie
L'instant tendre et passionné que nous avions partagé avait été des plus délicieux d'autant plus que j'avais entrepris d'épicer un peu cet échange afin de sortir d'une certaine habitude. La créativité me vint sur le coup et ce ne fut pas pour déplaire à mon Charlie qui répondait positivement à chaque geste que j'adoptais. Il faisait d'ailleurs chaud - ou j'avais chaud plutôt - lorsque je me retrouvais contre cet homme dont je venais d'accepter la demande. "Il y aura toujours un jardin secret pour autre chose... mais je voudrais tellement savoir" dis-je avec curiosité alors qu'il tenait ma main.

La tête posée contre son buste, j'écoutais donc le début de l'histoire en acquiesçant lorsque je suivais les propos. Je réalisais que je n'avais dans le fond pas eu envie de le forcer ou de lui mettre la pression. Un peu comme lui et sa volonté d'avoir un enfant. Ce n'était plus le sujet premier qui venait dans nos discussion. Ceci dit, avec mon traitement qui allait tout juste débuter, ce n'était même pas envisageable pour le moment. "Mmmh" dis-je pour confirmer mon souvenir de cette nuit là. Au mot 'je t'ai menti' je dus lever la tête pour le regarder un peu surprise. Il était en effet parti au Texas le temps d'un weekend mais il m'avait pondu une excuse que j'avais bien sûr gobé. Je savais que les débuts avec la mama McPreston avaient été complexes et qu'elle ne m'avait pas immédiatement apprécié. Cependant lors du dernier Noël passé avec nos parents, tout s'était correctement déroulé et nous avions doucement commencé à nouer un lien. A vrai dire, la mère de Charlie était plutôt contente que son fils soit dans une relation stable depuis aussi longtemps et surtout qu'il lui paraisse heureux et épanoui. Mais je me doutais bien qu'à la moindre incartade, elle ne me raterait pas. "Elle devait être très surprise que tu te lances..." commentais-je.

Je souris lorsqu'il me demanda de l'appeler. "Je n'y manquerai pas. C'est promis". Mes doigts étaient enlacés à ceux de McPreston et je me tournais afin de me mettre sur la tranche, toujours à ses côtés. Me servant de mon bras pour tenir ma tête au dessus de l'oreiller, je continuais de l'écouter avec attention avec un sourire que je ne parvenais pas à décrocher de mes lèvres. "Elle est magnifique" ajoutais-je. Il m'aurait offert quelque chose de moins conséquent ça m'aurait tout aussi convenu. C'était la symbolique qui passait avant tout. Bien que cette bague était superbe. Pour la seconde fois dans ma vie, je portais cette preuve de fiançailles et ça me faisait bizarre. Voir ce pièce d'orfèvrerie et regarder le SWAT. Allier le deux. Je venais d'accepter de m'engager auprès de cet homme. Celui-ci et personne d'autres. J'en étais plutôt émue. Evidemment je pouffais brièvement lorsqu'il évoqua s'être entraîné pour faire la demande. Il était parvenu malgré tout à me faire celle qui lui correspondait le plus finalement.
Cet homme était attendrissant par sa façon de s'y être préparé et j'en tombais encore plus sous le charme. L'hawaïen cachait bien ce côté cœur tendre sous ses airs parfois maladroits ou bourrus. " ... je crois qu'on le mérite tous les deux ". Regardant Charlie, le calme que cet homme dégageait, la sécurité aussi et cet amour qu'il m'exprimait, il était impossible de ne pas être heureuse. "... j'entends par là que toi et moi avons bien le droit à avoir notre part de bonheur aussi et à avancer. C'est le début d'un nouveau chapitre qui s'annonce...".

Sans tarder il revint sur des paroles que j'avais eu plus tôt dans la soirée. "Ah... oui en effet. Attends-moi là quelques minutes" dis-je le sourire encore plus éclatant et enjouée. Je me levais du lit pour me diriger vers un placard de la chambre et souhaitant en extirper quelque chose, je demandais à mon fiancé " Ferme les yeux quelques minutes.... ne triche pas !". Quand je m'assurais qu'il le fasse, je sortis ce dont j'avais besoin avec une enveloppe en plus. Puis je filais à la salle de bain attenante à la chambre pour prendre une douche afin de me rafraîchir. Il s'agissait plus d'une douche expresse qu'autre chose en un maximum de 15 minutes. Puis je me revêtis rapidement avant de lui demander à travers la cloison " Tu es prêt ?". Un instant j'eus cette peur soudaine que cela lui déplaise. Il était fort probable que ce soit le cas et qu'il me reproche ce que j'allais faire.

Je sortis sans tarder davantage de la salle d'eau, portant une tenue hawaïenne traditionnelle avec ce collier de fleurs qu'il m'avait offert plus tôt. Avec une fleur dans les cheveux et ce corps pour beaucoup apparent, je m'approchais de nouveau de lui en gardant mes mains dans le dos. Je tenais fermement une enveloppe que je lui tendais une fois assise sur le rebord du lit.
"Avant que tu ne dises quoique ce soit, je t'assure que je ne fuis aucune contrainte et que tout ce qu'il y a à faire, je le ferai". Je me référais là à ma santé bien entendu et le traitement lourd qui m'attendais pour plusieurs mois.

Ainsi je le laissais découvrir l'enveloppe qui contenait deux billets d'avion pour Hawaï. Avec beaucoup de discrétion, j'avais - j'avoue qu'il s'agit de quelque chose qui ne se fait pas en temps normal - pris dans le répertoire téléphonique de mon Homme le numéro d'un de ses meilleurs amis qui y vivait encore. J'en avais beaucoup entendu parler de ce dernier par conséquent, je m'étais permise de lui expliquer mon projet. Il se proposait volontiers de nous héberger d'ailleurs et revoir Charlie lui aurait fait plaisir. Partir un mois à Hawai, de mi-novembre à mi-décembre.

Tout en observant la réaction du grand brun, je justifiais mon cadeau "Je me disais qu'en cette fin d'année nous avions tous deux besoin de soleil pour se ressourcer, l'année n'a pas été de tout repos" puis je regardais le regard bleuté de mon fiancé qui, je m'en doutais, pensait à mon traitement.
"Et bien sûr j'en ai discuté avec mon médecin. Il y a un très bon hôpital à Honolulu. Il est tout à fait d'accord d'entrer en contact avec le service de cancérologie et d'instaurer un échange avec le chef du service de là-bas. Je peux totalement y suivre un traitement pour un mois et continuer ici".

A vrai dire, la pseudo-véritable raison de cette envie était que mon capt'aine allait bientôt me suspendre quelques temps sachant que j'avais ces soins à suivre et que je n'allais pas être apte à assurer mes fonctions de lieutenant. Le temps de ma 'convalescence' je n'allais donc pas travailler et rester ne serait-ce qu'au début serait déprimant. Jamais auparavant je n'avais connu un arrêt de travail encore moins pour ce type de motif. M'échapper pour moins penser à la maladie, être dans un environnement nouveau avec des airs de vacances m'aiderait probablement à faire passer la pilule. J'espérais là-bas moins me rendre compte de cette contrainte. Puis la seconde raison était qu'il s'agissait d'où venait le sexy SWAT qui partageait à présent ma vie. C'était ses origines, son pays natal. J'étais persuadée qu'il serait quelque part content de revoir des proches, et de me faire découvrir son chez lui.

Me mordillant la lèvre inférieur quelques secondes, je le regardais toujours avec beaucoup d'attention. "Tu ne dis rien.... ce n'est pas une bonne idée c'est ça ?".... Il pouvait me parler en toute honnêteté. Qui plus est, nous aurions également du temps pour nous et penser au mariage, à ce que nous voulions.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyLun 14 Déc - 15:59

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Hawaii. Qu'est ce qui lui était passé par la tête ? Avait elle oublié ce qui l'attendait ? J'entendais bien ce qu'elle disait, elle ne tentait pas de fuir, pourtant je n'arrivais pas à imaginer les choses autrement. Si dans un premier temps sa tenue et les billets d'avion m'avaient fait sourire, maintenant je cogitais sans réussir à trouver des réponses à mes questions. Mon silence ne la rassurait pas, mais j'avais besoin d'un peu plus de temps...

« Non, ce n'est pas ça... » Si, c'était exactement ça ! On avait toute une vie pour aller à Hawaii alors pourquoi avait elle choisi ce moment là. Ce timing pourri. « Je ne m'y attendais pas, c'est tout. »

Je n'avais pas le cœur à lui dire que j'aurais préféré rester sur le continent tant qu'elle n'était pas totalement guérie. Les hôpitaux sur mon île était très bien, mais rien ne remplacerai ceux d'ici. Des dizaines et des dizaines de centres médicaux qui pourraient lui venir en aide si quelque chose décidait de clocher. Merdouille, jamais je n'aurais pensé que je serais contre l'idée d'aller à Hawaii. Plaquant un faux sourire sur mon visage, je posais mes mains sur une de ses cuisse avant de la remercier.

« Ça va être chouette. » Ou pas du tout. Est ce qu'elle allait pouvoir profiter de son séjour ? Je n'en étais pas sur, après tout ce que j'avais pu lire sur les effets secondaires de son traitement j'avais du mal à y croire. Elle avait beau être un "tough cookie" comme ses collègues disaient, elle allait être mal. Comme tout le monde. Comme Benjamin...

Ma mère, la Mama McPreston, serait la première à suspecter qu'il y avait anguille sous roche. Le coup de téléphone allait être for-mi-da-ble. Les fiançailles, Hawaii, le traitement, c'était tellement... C'était trop tout d'un coup. Je l'entendais déjà me parler de la fuite en avant de ma brunette et pour une fois je ne pourrais qu'être d'accord avec elle. Si elle voulait vraiment partir en vacances, on aurait pu partir en Californie ou au Texas près de nos parents. Je l'aurais senti plus en sécurité.

« Babe. » Je me redressa dans le lit, me trouvant soudainement trop peu habillé pour avoir une conversation sérieuse avec elle. « Hawaii c'est génial, mais... J'ai du mal à croire que tu veuilles y aller pour des simples vacances. » Je me plantais peut être - surement - mais j'avais l'impression d'être invité à partager ses dernières vacances. Ça expliquerait aussi pourquoi elle avait accepté ma demande.

Rooh aller Charlie, fout toi un coup de pied au cul et arrête de douter de tout ! Elle avait peut être vraiment envie de partir en vacances avec moi, c'était ce qu'un couple normal faisait. A force de m'entendre vanter les mérites de mon île, elle avait surement envie d'aller voir par elle même et de se faire sa propre opinion.

« What about some food ? »

La diversion. Si mon estomac prenait le dessus sur mon cerveau, j'arriverai surement à arrêter de compliquer tout ce qu'il se passait. Le voyage à Hawaii resterait un voyage à Hawaii, rien de plus. Je réussis à localiser mes vêtements sur le sol de la chambre et je m'extirpa tant bien que mal du confort qu'offrait le lit de Charlie. Me rhabillant, mes yeux se posèrent sur la bague au doigt de ma belle, celle ci semblait avoir le pouvoir de capter tous les rayons de lumière de la pièce pour briller de mille feu. Le pouvoir des diamants. Elle lui allait bien.
Je mettais des problèmes là où il n'y en avait pas. Un vrai drama queen. Ou plutôt drama king. C'était sans fin. Dès que je sentais que tout allait bien - trop bien - j’élevais la garde pour me protéger d'un danger qui n'existait pas. J'étais un idiot qui s'inventait des soucis pour se rassurer. Je ne savais pas d'où je tenais ça, mais il allait falloir faire cesser tout cela.
Je pris la main de ma belle pour l'emmener avec moi à la cuisine. Rien n'avait bougé, le repas que j'avais ramené était toujours sur le comptoir, les légumes que nous avions coupé étaient prêts à être revenus. Bref, c'était comme si rien ne s'était passé, mais maintenant on était fiancé et on allait partir un mois à Hawaii.

« Va te mettre sous le plaid, tu dois avoir froid dans cette tenue. »

Une vraie Hawaïenne. Si elle pouvait s'habiller comme ça tous les jours, je ne m'en plaindrais pas. J'aimais bien. Peu de peau cachée et des souvenirs en veux tu en voila - de mon île, pas d'autres femmes -.
Pendant que je préparais notre apéro à base de légumes et d'ananas, je n'arrivais pas à m'enlever le voyage de la tête. Malgré une petite peur, je commençais à me sentir très excité à l'idée de pouvoir lui faire découvrir mon chez moi. Il y avait tant de choses à faire... Je voulais la faire cavaler dans mes montagnes, grimper sur ma planche de surf, passer des heures sur la plage à dévorer des ananas et plus encore. Ce n'était que le début.

« Babe, tu veux un verre ou tu as tout ce qu'il te faut ? » Lui demandais-je en apportant ce que je venais de préparer au salon où elle s'était installée. « En tout cas merci pour l'ananas, il est délicieux. »
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Charlie E. Harper

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âge : 36 ans
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pseudonyme : Porcupine.
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double compte : Non
copyright : stanakaticland. stanakaticbrasil. castlelounge. stana-katicfans. stana-for-always. drstanakatic. for-lovers-only. alwayswiththecoffee. katicisms. castlelover47. stanacatik. motley control. Phantasmagoria. RIDDLE. stanakaticdaily. eileen-kath-madley. Hotmess

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyDim 3 Jan - 15:39


Charlie & Charlie
Tout s’était bien déroulé jusqu’à présent et je venais tout juste de lui offrir quelque chose qu’il devait sûrement avoir souhaité depuis plusieurs mois maintenant. Peut-être que le moment choisi n’était pas idéal. Il s’agissait probablement de ça vu la tête que mon fiancé faisait. Je voyais bien qu’à la fois il était tenté mais quelque chose le dérangeait également. « D’où l’intérêt d’une surprise… c’est le but » répondis-je au fait qu’il ne s’y attendait pas.

Je préférais le laisser prendre la décision finale mais je commençais à bien le connaitre. Il m’affichait un beau sourire bien que le ton de sa voix ne suivait pas. ça sonnait presque faut et son manque d’enthousiasme transparaissait quand bien même il tentait de masquer cela. Le léger sourire que je fis servi de réponse bien que je sentais que tout n’allait pas comme il fallait. Et j’avais raison. Mon SWAT n’hésita enfin plus à me donner son opinion sincère.
Je le regardais alors fixement, muette jusqu’à ce qu’il propose qu’on mange un bout. Il quitta la pièce pour se diriger vers la cuisine. Quant à moi, je me changeais en deux temps trois mouvements pour passer un leggings, un sweat-shirt et je m’attachais vaguement les cheveux. Enfin je saisi une fine mais pratique couverture polaire pas très grande que j’enroulais autour de moi avant de partir de la chambre.

Tout en me dirigeant vers l’endroit de l’appartement où il se trouvait, j’affirmais alors « disons que ça pourrait à la fois être des vacances pour nous deux, l’occasion pour toi de me montrer l’environnement dans lequel tu as grandi mais aussi une façon pour moi d’appréhender d’une meilleure façon le traitement en étant dans un cadre me permettant de m’évader un peu…. ».

Je le regardais préparer l’apéritif et restais à quelques pas de lui, dans son dos. « J’ai ce qu’il faut merci. En revanche ce que tu prépares ouvre vraiment mon appétit… » glissais-je avant de reprendre où j’en étais quelques secondes auparavant. Je partais m’installer dans le salon en essayant d’insister sur le fait de partir « … écoute je sais que j’ai un traitement à suivre, des contraintes qui seront pesantes et dont je n’ai absolument pas l’habitude. Je ne le suis pas encore mais je vais sûrement être un peu affaiblie et me sentir comme ça est tout ce que je déteste. C’est pour ça aussi que je souhaite partir quelques temps. Peut-être que ça rendra toute cette thérapie plus supportable…. puis…. ».

McPreston me rejoignait tout juste avec ce qu’il avait préparé et lorsqu’il pris place à côté de moi, je tentais de captiver son regard avec le mien « …. j’ai sincèrement envie de voir où tu as grandi, tes sources. J’aimerais que tu me montres tout ce que tu faisais là-bas, que tu me fasses découvrir l’île à ta manière…. bien sûr on devra s’adapter au traitement et se calquer sur mes horaires de visites à l’hôpital mais babe, je t’assure que cela n’a rien à voir avec un caprice ou quelque chose d’irréfléchi. Crois-moi j’y ai pensé en long large et travers avant de prendre ces billets… ».

L’observant mettre tout en place comme il le faut, autrement dit, s’occuper, je saisis le récipient dans lequel il avait mis la préparation et j’y goûtais une bouchée avec la fourchette « Mmmh, c’est très bon » le rassurais-je avant de remarquer encore une fois dans son regard que tout n’allait pas au mieux.
C’est alors que je reposais ce que j’avais dans les mains sur la table basse et je faisais au mieux pour le convaincre.

[color=#7426cd]« Charlie, je sais que ça ne doit pas te rassurer cette situation et encore moins si l’on se trouve à des milliers de kilomètres d’ici. Je te demande juste de pouvoir nous échapper de tout cela deux petites semaines et demi, ce serait…. ce serait vraiment un magnifique cadeau de noël si tu acceptais ». Posant ma main sur le genou de McPreston, je m’approchais pour lui déposer un petit baiser et mes yeux émeraudes s’ancrèrent de nouveau dans son regard bleu. « …. puis…. si jamais ça ne va pas je te promets de ne pas forcer et on rentrera… ».

Je le suppliais presque d’accepter du regard bien que la décision était sienne. Je ne souhaitais rien lui imposer. Je reprenais donc en main ce qu’il avait concocté pour l’apéro et je dégustais encore une délicieuse bouchée. Afin de changer de sujet j’effectuais une transition avec tact « et on serait normalement de retour pour Noël….d’ailleurs, je voulais te demander comment tu l’envisageais cette année. Qu’est-ce que tu voudrais ? ».

J’étais loin d’imaginer l’ampleur d’un cancer et le poids du traitement. Je pensais déjà à Noël et son organisation alors qu’il était probable que je sois trop fatiguée pour préparer quoi que ce soit. Mais tout cela me semblait bien loin encore.
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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyDim 10 Jan - 22:55

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J'aurais été stupide de ne pas vouloir aller à Hawaii avec elle, c'était une super surprise, mais j'avais quelques réserves. Il y avait de quoi, non ? Et comme elle lisait en moi comme dans un livre ouvert, je ne réussis pas à lui cacher bien longtemps pourquoi je n'étais partant à trois cent pour cent. Mes réticences ne venaient pas de nuls parts, elles avaient un fond, mais malgré tout je pensais à partir avec elle. J'avais besoin de prendre un peu de recul pour y penser un peu avant de prendre une décision finale. Alors je lui proposa d'aller manger un bout, ce qui était prévu avant cette petite escapade coquine. J'enfilais rapidement les habits que je portais précédemment avant de retourner à la cuisine où m'attendais déjà ce que nous avions préparé auparavant. Il n'y avait plus grand chose à faire, mais je le fis avec plaisir. J'aimais faire à manger à la femme que j'aimais. Cependant mon répit fut de courte durée, parce qu'à peine m'avait elle rejoint qu'elle reprenait ses tentatives pour me convaincre de partir avec elle. Ses arguments avaient du sens, je les entendais, mais ça ne m'empêchait pas d'être incertain. Trop d'informations m'arrivaient dessus et je devenais imperméable à celles ci. C'était surement pour ça que je restais aussi silencieux - ce qui ne me ressemblait pas vraiment -. Au lieu de focaliser mes pensées sur ce voyage, je me concentrais sur l'apéro, je m'appliquais à faire en sorte que se soit appétissant et toujours aussi chaud en arrivant au salon. Endroit où je fus obligé de faire face à cette discussion qui me dérangeait. Beaucoup. Charlie se rapprocha de moi, en posant sa main sur mon genoux elle attira mon attention et comme ça elle réussit à capter mon regard. Elle voulait vraiment que l'on fasse ce voyage ensemble... Et elle arrivait à me convaincre, plus avec ses regards qu'avec ses mots.

« On va aller à Hawaii ensemble, mais faudra pas m'en vouloir si je garde un œil sur toi. » Dis-je en sentant aussitôt une partie de la tension disparaitre. « Ou deux, ou trois. Ça dépendra du bikini que tu mettras. » J'avais besoin de plaisanter après tout ça. Peut être que si je prenais ce voyage avec plus de légèreté, je ne verrais plus tous les dangers que ça impliquait.

« Il n'y a plus qu'à espérer que tu tombes sous le charme de mon île comme ça je pourrais t'y trainer tous les ans pour quelques semaines. »

Hawaii n'était pas qu'une enfilade de plages magnifiques, il y avait aussi les grandes plaines, les forêts luxuriantes et les volcans. Lorsque l'on allait y aller cette fois, elle n'aurait peut être pas la force de tout découvrir, mais un jour, oui un jour lorsqu'elle ne serait plus malade, on prendrait le temps pour faire le tour de toutes les beautés de mon île. Je lui montrerai les lieux où j'avais grandis, où j'avais passé du temps. Où j'avais fait mes premières conneries avec mon fréro. Ce voyage allait être la première partie de "Apprendre à connaître C. McPreston 1.01".
A peine avais-je accepté que déjà elle me parlait de Noël. Allait-elle arrêter de planifier un jour ? J'avais déjà du mal à savoir ce que j'allais faire demain, alors pour Noël... En plus elle semblait oublier qu'après son traitement elle allait être épuisée. Je me faisais peut être des idées, mais j'avais du mal à imaginer une Charlie en forme et prête à faire tout un tas de préparations culinaires quelques semaines après un lourd traitement.

« J'aimerai passer Noël ici avec toi. Juste nous deux. » Le plaid n'était pas grand, mais je réussis à me caler en dessous avec elle. « Faire simple. » Comparé à l'an passé qui n'avait pas été qu'une réussite. Ma main saisit la sienne avant que mes doigts distraits ne viennent jouer avec la bague que je lui avais offert un peu plus tôt. « Je nous ferais à manger et avec un peu de chance on aura le temps d'en profiter avant que tu ne me sautes dessus. » Ahah, je ne la lâcherait plus avec ça.

Je pris le plat qu'il y avait sur la table basse et le mis entre nous pour qu'elle puisse manger. C'était un petit avant gout de la gastronomie de mon île. Bien que quelques bouts d'ananas ne fassent pas tout. Ohh qu'est ce que j'avais hâte de re gouter à tous les plats qui faisaient la fierté d'Hawaii. J'allais encore revenir avec des kilos en trop. Elle n'en perdrait pas trop avec un peu de chance.

« Et qu'est que tu aimerais avoir comme cadeaux ? » Lui demandais-je en faisant glisser ma main de haut en bas sur sa cuisse sous le plaid. Ses jambes... Je les aimais et je n'arrivais jamais à m'en tenir éloigner bien longtemps. Mais ce n'était pas très important. « Va falloir m'aider parce que j'ai zéro idée en réserve. »
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Charlie E. Harper

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptySam 16 Jan - 15:59


Charlie & Charlie
Cela faisait plusieurs longs mois déjà que McPreston me parlait de Hawaï, peu après l’Afrique, Charlie m’évoquait déjà l’envie de m’emmener un jour dans son pays natal, me montrer cette île volcanique aux multiples facettes. Aujourd’hui, l’occasion se présentait et, comme les derniers événements, je le poussais à faire telle ou telle chose. D’abord la demande en mariage, à présent le voyage.
Apprendre le retour de la maladie me faisait un électrochoc. Une envie de profiter encore deux fois plus de la vie que ce que j’avais l’habitude de faire.

Je sentais bien, me trouvant à côté de mon fiancé, que discuter de cette partie du futur le dérangeait, ne le mettait pas forcément à l’aise mais il était important que l’on en parle. Je le laissais terminer la préparation de l’apéritif depuis le canapé du salon. Un léger sourire lui montra le plaisir que j’avais à l’entendre dire cela. Il acceptait que nous partions vers d’autres horizons très prochainement. Levant les yeux au ciel quand il m’annonça qu’il garderait un œil sur moi, je me disais que je n’avais nullement l’intention de me laisser nurser comme une malade. Je n’avais pas envie que Charlie voit ce côté malade, faible, vulnérable et dépendant de moi. Je n’avais pas non plus envie qu’il me regarde différemment, avec pitié ou extrême compassion.

De part mon caractère, ma nature forte et battante, je souhaitais être toujours fidèle à moi même. Cependant il me donna envie de rire et d’ailleurs me fit rire lorsqu’il évoqua le bikini.
« … A moins que je ne l’oublie » dis-je pour le taquiner et entrer dans son jeu. Reprenant un petit peu plus de sérieux et m’imaginant déjà là-bas, je me disais que je ne pouvais qu’aimer cet endroit si cher à Charlie. Et pourquoi pas; comme il le disait; y aller pourrait devenir une habitude. Bien sûr dans les circonstances où le cancer n’aurait pas ma peau.
A peu près tout me plairait là-bas, j’en étais déjà certaine. Mon fiancé me montrerait ce lieu de sa jeunesse à sa manière, je découvrirais cette île du point de vue des locaux et non des touristes.

Le sujet vint à changer pour aborder un autre sujet plus léger. J’avais cette manie de vouloir planifier les choses ces temps-ci, anticiper, préparer quelque chose de concret. Certes cela faisait aussi partie de mon caractère mais ça s’était bien plus accentué depuis ce rendez-vous quelques semaines auparavant chez le médecin. La peur que tout s’arrête un jour bien plus tôt que je ne l’aurais cru, le fait de ne pas pouvoir profiter des choses de la vie ou des personnes que j’aime. Avoir cette possibilité de programmer et visualiser ce que nous allions faire me rassurait. Je me disais que le fait d’en parler et de prévoir cela ferait que ça se produirait. Que je serai apte à en profiter, de ces instants. Alors évidemment, le fait de cogiter par rapport à cela ne m’encourageait pas à en parler à Charlie, car je craignais de l’énerver ou l’inquiéter. Pour ma part je visionnais Noël comme l’occasion d’être avec mon demi-frère, Isaias que j’aurais volontiers convié à notre table, plus récemment encore, je venais d’être mise sur la piste d’une nouvelle filiation dans la famille sans savoir avec certitude, mais je devais creuser cela. Peut-être que nous pourrions être sans les parents mais rester entre une même génération.

Visiblement, McPreston avait prévu tout autre « Oh… ». J’essayais de masquer tout ton de ‘déception’. C’était on ne peut plus mignon de sa part et derrière cela, je préférais soulever le doute « ….tu ne me dirais pas ça parce que tu crains que je n’ai pas la force de recevoir du monde ? ».
Mon homme commença alors à me parler des cadeaux. Partageant le plaid, nous étions bien blottis l’un contre l’autre, j’avais eu le temps d’attraper ce qu’il avait mis entre nous pour grignoter avant qu’il ne vienne prendre ma main. « Hmmmm et bien je t’ai toi, c’est mon plus beau cadeau. Je n’ai pas vraiment besoin d’autre chose… ». Je regardais la bague qui habillait mon annulaire, on ne peut plus heureuse.
« Dans ce cas…. tu peux peut-être m’offrir un code de bonne conduite pour que j’apprenne à me retenir, à résister à mon fiancé terriblement séduisant… » joueuse dans le ton employé, je souriais et lui déposais un doux baiser avant que l’on ne continuer la conversation.
Quittant sa main pour manger de nouveau un petit quelque chose, je le complimentais sur le goût délicieux et revenais sur la soirée du réveillon, j’ajoutais « tu sais, je me disais qu’on aurait aussi pu être entre une même génération, par exemple inviter ton frère, tes neveu et nièce, et de mon côté, il y a quelqu’un que j’aimerais te présenter, je pense que ça serait approprié de l’inviter mais, je souhaiterais que tu le rencontres d’abord ». Ecartant le suspens plus longtemps, je lui révélais alors « j’ai enfin rencontré mon demi-frère, Isaias. Il est en ville et ce, depuis notre emménagement à vrai dire, mais on s’est vu il y a quelques jours ».

Bon et il y avait aussi Wolfe mais avant d’être sûre, j’attendrai avant de lui en parler.
« Je peux te poser une question babe ? ». Une fois l’approbation entendue, je l’interrogeai sur ce que j’étais capable de faire en dehors de ma profession. J’avais besoin de son avis, de savoir comment il me verrait si je faisais autre chose. Quelques années auparavant, je me serais éventuellement vue fleuriste, parmi d’autres choses. Je pouvais même en faire une petite liste mais l’avis de Charlie m’importait en premier lieu.
« … si je n’étais pas dans la police criminelle, je peux savoir dans quelles professions tu me verrais ? ». Semblant sans aucun sens, je songeais à une re-conversion temporaire, une occupation sachant que à mon retour de Hawaï, avec le traitement, mon cap’taine refusait que je bosse. Elle me gardait ma place au chaud une fois le traitement lourd terminé mais ce métier trop éprouvant selon elle ne me permettait pas de poursuivre tout en ayant une chimio. Et je savais pertinemment que j’allais être incapable de rester à ne rien faire. Donc autant réfléchir à une occupation même à mi-temps. En effet, ça bouillonnait dans ma tête.
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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyMer 20 Jan - 21:47

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« Si tu l'oublies, il y a peu de chance pour que je te laisse sortir. » Grrr ! Je n'étais pas du genre à être toujours sur son dos pour que les autres pigent qu'elle était avec moi, mais il y avait certaines limites quand même. Je ne voulais pas qu'elle s'exposent ainsi aux regards d'autres hommes - ou même femmes -. Ouais, j'étais quand même un peu jaloux... Mais elle en valait la peine. « Ou sinon je t’emmènerai dans un coin que peu de personne connaisse. Ouais, c'est ça. Du coup te sens pas obligée de prendre un maillot de bain parce que tu n'en auras pas besoin. »

Charlie avait réussi son coup. Il y a quelques minutes à peine, j'hésitais à la suivre dans ce périple fou et maintenant je me projetais totalement. Des endroits m'apparaissaient et je savais que j'avais envie de l'y emmener. Que je devais le faire. L'archipel d'Hawaii cachait de nombreuses merveilles et beaucoup étaient inconnues du grand public, c'était ces coins de paradis là que je souhaitais lui montrer. Les criques secrètes, les chemins perdus au milieu des arbres... Oh Gosh, j'étais comme un gosse à Noël, Hawaii était mon terrain de jeu et j'avais à présent une copine pour en profiter pleinement.
Ma belle aborda le sujet de Noël, surement sentait-elle que c'était le moment propice pour me demander tout ce qu'elle voulait, si j'avais dit oui à Hawaii, je pouvais dire oui à tout. Ou presque. Seulement dès ma première réponse elle fut déçue. Ça se voyait sur son visage, pourtant j'avais cru bien faire en lui proposant un Noël à deux. Elle voulait plus, elle souhaitait inviter des membres de nos familles respectives. Bon, je préférais avoir son demi frère, plutôt que sa mère, c'était beaucoup moins de pression, mais c'était quand même de la pression.

« Ok, pour que tout ce petit monde vienne, mais dans ce cas tu n'auras pas besoin de grand chose pour ne pas me sauter dessus, mes neveux vont t'épuiser. » Ils étaient à cet âge ou tout était bon pour faire une bêtise. Même une pièce vide aurait pu les inspirer. J'étais épuisé rien qu'en pensant à eux. « Tu veux me le présenter quand Isaias ? Parce que si on part bientôt, avec le boulot et tout le reste ça ne nous laisse pas beaucoup de temps. »

Ce n'était pas la première fois qu'elle me parlait de son demi frère, mais avant aujourd'hui, nous étions deux à ne pas l'avoir rencontré. J'étais content pour elle qu'elle puisse enfin avoir toutes les pièces du tableau familiale. C'était important. Oui, peut être pas pour tout le monde, mais pour moi la famille c'était important. La mienne. Celle de Charlie. Celle aussi que l'on construisait à deux - plus Miss Harper -. J'étais ce genre de type qui plaçait la famille avant tout, même avant les cronuts et les ananas pour dire.
La question qui suivit me dérouta totalement. Je n'arrivais à l'imaginer que flic, elle était flic et elle allait le rester. Qui me tiendrait tête si ce n'était pas elle ? Non !! Hors de question qu'elle commence déjà à penser à un nouveau job alors que le sien l'attendrait le temps qu'il faudrait.

« Ce que tu fais c'est très bien, pas la peine de penser à autre chose. »

Borné ? Moi ? Peut être un peu, mais tout ça me mettait mal à l'aise. Elle était si différente de d'habitude. Elle planifiait tout et préparait des plans qui ne lui ressemblaient pas, merdouille c'était comme si elle voulait cocher tous les vœux de sa bucket list avant la fin.

« Tu sais... Tu me fais peur parfois. » Je n'arrivais pas à piocher dans ce que j'avais préparé, mon estomac était noué. Complètement. « Tu donnes l'impression d'avoir déjà perdu la bataille avant même de l'avoir commencé. » Pourquoi je m'engageais sur ce terrain glissant ? « Ça me tuerai de te perdre. »

Je ne lui avais pas offert une bague juste pour pouvoir en profiter quelques mois, je voulais toute une vie. Bon, je n'étais plus tout jeune, mais ce n'était pas important. Charlie devait vivre. Avant aujourd'hui je n'avais même pas imaginé que la chimio ne puisse pas fonctionner, mais l'entendre... Oh non, je refusais que ce gros nuage noir ne s'installe au dessus de nous. Elle était dans mes bras, encore toute chaude, son cœur battait fort dans sa poitrine, elle était avec moi alors je ne devais pas m'en faire. Tout ça c'était dans ma tête, je m'en faisais de trop. Drama King.
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Charlie E. Harper

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Charlie E. Harper
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âge : 36 ans
statut civil : Mariée depuis le 6 Aout 2016 !
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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptySam 30 Jan - 1:48


Charlie & Charlie
Taquiner McPreston serait une activité qui ne me lasserait jamais. Le séduire, flirter quand bien même nous étions à présent fiancés, je m’amusais à lui faire de telles remarques et adorais encore plus les réactions qu’il adoptait. Sourire aux lèvres, je lui fis un petit clin d’œil jusqu’à ce qu’il me parle d’un endroit isolé.
« Je ne demande que ça… découvrir ton île à ta manière et même les coins isolés…. ». Il me fit sourire mais pourquoi pas après tout. Je nous imaginais parfaitement rien que tous les deux dans un endroit à l’abri de tout autre signe de vie. Enlever mon maillot en pleine mer ne serait pas tant que ça un problème finalement car nous l’avions bien fait en Afrique.

Nous commencions tout juste à parler de ce voyage et mon esprit était déjà là-bas. Je projetai ce que nous ferions, ce que nous verrions…. j’avais extrêmement hâte finalement et je ne pouvais être plus heureuse à cet instant.

Le sujet qui avait dérivé sur quelque chose d’aussi concret - Noël - m’intéressait tout autant car je souhaitais réunir autour d’une table mon demi-frère, Charlie, son frère avec sa belle-sœur ainsi que leurs enfants puis éventuellement un autre invité selon les résultats de mes investigations.
Je réalisais que je ne les connaissais pas tellement, ses neveux, je n’avais jusqu’à présent pas eu l’occasion de tous les rencontrer en même temps ainsi que sa belle-sœur. Son frère avait été brièvement de passage lors d’une période creuse de sa vie mais était reparti rapidement au Texas. L’esprit de famille qui émanerait de cette célébration m’emballait déjà.
« A ce point là ? Ne crois pas qu’on m’use si facilement…. enfin, tu devrais le savoir depuis le temps que tu me pratiques ! Puis, je redoublerai d’énergie, j’en suis persuadée ».

Mangeant un petit morceau, je le sentis curieux au sujet de mon demi-frère. J’ignorais qu’il souhaitait le rencontrer avant cette dite fête de Noël mais l’idée n’était pas si mauvaise. « Oh je ne sais pas… tu te sens prêts ? Je me disais que les fêtes de fin d’années seraient l’occasion parfaite mais pourquoi pas le rencontrer avant tu as raison. Quand tu veux. Je dois le voir d’ici quelques jours peut-être que tu pourrais nous rejoindre pour le déjeuner si ton emploi du temps le permet. Qu’en penses-tu ? ».

La famille était quelque chose d’important pour moi. Je savais qu’il s’agissait là aussi d’une valeur essentielle aux yeux de mon Charlie. Ayant perdu des feuilles de mon arbre généalogique, je me rattachais donc à celles qui n’étaient pas tombées et même celles qui poussaient encore. Prenant ce Noël 2015 comme s’il s’agissait du dernier, je souhaitais donc être entouré de toutes ces personnes….

La question d’une occupation, d’une profession temporaire tomba. Evidemment je me pensais plus forte que ce que je ne le serais avec un traitement contre le cancer en cours, mais j’étais tout de même réaliste. Je ne pourrais exercer ma profession de lieutenant et je ne resterais certainement pas comme une femme au foyer. Charlie me confirma que j’avais une profession qui me collait parfaitement à la peau.

« Je te donne cette impression ? » demandais-je en relevant mon regard vers le sien. Je ne me rendais pas vraiment compte mais il était vrai que ces anticipations ou recherches d’alternatives pouvaient faire un peu peur. J’étais un peu dans ma bulle par rapport à tout cela sans réaliser l’impact que cela avait sur mon fiancé. « Excuses-moi mon cœur, je ne voulais pas que tu penses ça… » dis-je en lui caressant la joue. Dans le fond, j’avais réellement peur de ne pas surmonter ça mais j’essayais de le masquer et visiblement mal. C’était comme si, indirectement et contre mon gré, je transmettais cette crainte.
« Rien que pour ce qu’on a, ce qu’on est en train de construire, je me lancerai dans cette bataille contre la maladie et j’irai jusqu’au bout. Je te le promets ».

Regards ancrés l’un dans l’autre, ma voix était des plus sereines et sincères. J’essayais d’être on ne peut plus convaincante.
« Je peux te demander de me promettre une chose par contre ? ».

En ce moment ‘confession’, je me redressais pour pouvoir tourner ma tête face à lui et lui dire « Promets-moi de ne jamais éprouver de la pitié ou me regarder comme une malade…. jures-moi de toujours me voir comme je suis aujourd’hui, et de m’aimer jusqu’au bout…. ».

J’avais besoin de ses mots rassurants, de le savoir à mes côtés et identique, fidèle à lui même tout du long. Qu’il continue de râler quand il le faut, que l’on chipote pour ci ou ça, que l’on se taquine toujours mais jamais qu’il soit à mon chevet comme une personne suivant un traitement.
Lui était la seule ‘chose’ dont j’avais besoin, maintenant et toujours. Nous avions encore beaucoup de choses à vivre et construire.
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Charlie McPreston

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MessageSujet: Re: You're in my veins.   You're in my veins. EmptyMar 16 Fév - 22:01

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Lorsqu'elle m'avait annoncé qu'elle était malade, je n'avais pas imaginé que ça m'impacterait autant. J'avais pris mes distances autant que possible en positivant, en mettant des œillères, mais plus l'échéance du traitement s'était rapprochée, plus j'avais du faire face à la réalité. Ce qu'elle avait n'était pas un rhume. Il y avait une probabilité qu'elle ne se rétablisse pas et que tout parte en cacahouète. J'avais la trouille de la perdre. Une boule d'angoisse s'était formée dans mon ventre, et ça ne semblait plus vouloir me quitter. Pas même en sachant qu'elle voulait bien s'engager avec moi, qu'elle pensait à notre futur. Rien n'y faisait... J'avais peur. Beaucoup plus que si la maladie m'était tombée dessus.

« Je te promets d'essayer. » L'aimer jusqu'au bout - même si ça semblait très final - n'allait pas être le plus difficile. La regarder comme aujourd'hui allait être plus compliqué, elle allait changer et moi aussi. Je ne voulais pas lui faire une promesse dans le vent, parce que me connaissant, je risquais d'être sur son dos plus qu'avant. « Tant qu'on est au chapitre des promesses, promets moi de tout me dire, surtout quand ça ne va pas pour que je puisse prendre la relève. »

Je pris Charlie dans mes bras, la serrant fort contre moi. J'avais besoin d'elle. Continuer de vivre des tas de moments fantastiques avec elle pour de longues années. Mais pour ce soir, j'allais me contenter d'un bon repas, quelques cronuts et un film. Finir la soirée aussi bien qu'elle avait commencé.

******

Hawaii avait été... Je n'avais pas de mot pour décrire ce séjour. Malgré le fait qu'elle ai eu pas mal de rendez vous à l'hôpital, j'avais pu lui montrer mes endroits préférés. Ces quelques semaines au milieu de l'océan n'avait pas été assez longues, j'avais déjà envie d'y retourner avec elle. Bientôt. Je me l'étais promis. La liste de choses que je voulais faire avec elle là bas continuait de s'allonger à chaque fois que j'y pensais.

Noël était arrivé assez rapidement après notre retour et on l'avait fêté entouré par nos familles - notre génération -. Entre l'énorme repas et la tonne de cadeaux, on avait tous passé un excellent moment. J'avais ri avec mon frère comme ça faisait longtemps que ça ne nous était plus arrivé... Bref, je m'étais amusé grâce à ma brunette. Encore une fois. Elle avait fait en sorte que tout le monde passe un bon moment en prenant la plus grande partie de l'organisation en main. Superwoman.

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